THE UNANSWERED QUESTION - bezetting en biografieën

BIOGRAphies

Ictus

Ictus est un ensemble de musique contemporaine bruxellois, qui cohabite depuis 1994 avec l’école de danse P.A.R.T.S et la compagnie Rosas (dirigée par Anne-Teresa De Keersmaeker), avec laquelle il a déjà monté quinze productions, de Amor Constante à Repertoire Evening. Ictus a par ailleurs travaillé avec d’autres chorégraphes : Wim Vandekeybus, Maud Le Pladec, Noé Soulier, Eleanor Bauer, Fumiyo Ikeda. Ictus construit chaque année une saison à Bruxelles, en partenariat avec le Kaaitheater et Bozar. Cette saison permet d'expérimenter de nouveaux programmes face à un public cultivé mais non-spécialisé, amateur de théâtre, de danse, de performance et de musique. Ictus y travaille la question des formats et des dispositifs d'écoute : concerts très courts ou très longs, programmes cachés, concerts commentés, concerts-festivals où le public circule entre les podiums (les fameuses Liquid Room présentées dans toute l'Europe). Ictus a partagé, et parfois exacerbé, les interrogations de son époque quant au devenir de la musique contemporaine. Rassemblé initialement autour du chef d'orchestre Georges-Elie Octors, à une époque où les ensembles se pensaient comme des mini-orchestres composés de solistes de haute technicité, Ictus a ensuite muté en « orchestre électrique », en engageant par exemple un ingénieur du son régulier au rang d’instrumentiste, puis en collectif plurivalent de musiciens créatifs, dédiés aux musiques expérimentales au sens large. L’aventure continue.

Brussels Philharmonic

Fondé en 1935 sous l’égide de l’Institut national de radiodiffusion (INR/NIR), le Brussels Philharmonic s’est taillé une réputation enviée dans la création de nouvelles œuvres en collaborant avec des compositeurs de renommée mondiale comme Bartók, Stravinsky et Messiaen. L’orchestre répète et se produit dans son port d’attache historique de Flagey, à Bruxelles, au cœur de l’Europe. Cette position en fait le point de départ idéal pour des concerts à Bruxelles, en Flandre et dans le reste du monde.

Tom De Cock

Tom De Cock, né en 1982, est titulaire d’un master de percussion du Koninklijk Conservatorium Brussel (2005), ainsi qu’un master en musique contemporaine de la Haute Ecole de Musique et des Arts de la Scène de Francfort (HFMDK, 2007, Allemagne). A la Haute Ecole de Musique de Detmold, en 2009, il a été reçu à l’examen final avec la plus grande distinction. Il obtient son Doctorat dans les Arts au VUB et le Conservatoire Royal de Bruxelles (KCB, 2015). Il est lauréat du prix Horlait Dapsens (2007). Outre son engagement comme percussionniste solo au Brussels Philharmonic Orchestra, Tom De Cock a travaillé en freelance avec des ensembles européens tels que l’Ensemble Modern, MusikFabrik, Radio Kamer Philharmonie, entre autres. Il est membre fixe des ensembles Ictus, Nadar et Triatu. Tom De Cock a collaboré avec les compositeurs Pierre Boulez, Peter Eötvös, Philippe Hurel, Bruno Mantovani, Philippe Manoury, Georges Aperghis et bien d’autres grandes figures de la scène internationale de la musique d’aujourd’hui.

Lore Binon

Lore Binon poursuit ses études de chant au Conservatoire de Bruxelles, à la Escuela Superior de Musica de Catalunya à Barcelone et au Conservatoire d’Amsterdam chez Valérie Guillorit. Avec le rôle de Barbarina, elle fait son début dans l’opéra Le nozze di Figaro avec le Freiburger Barockorchester sous la direction de René Jacobs. Pendant la saison 2016-2017 elle chante le rôle de Pamina dans Die Zauberﬂöte, à l’Opera de Flandre et est nommé ‘Artist in residence’ du Festival de Flandre Malines. Lore est également active dans le domaine de la musique contemporaine. Elle a chanté Pierrot Lunaire de Schönberg dans plusieurs festivals et Sirènes de Luca Francesconi au Festival Musica à Strasbourg. Elle a participé à une tournée internationale de Drumming de Steve Reich et collabore souvent avec l’Ensemble Ictus et Rosas. Prisée pour sa personnalité musicale, particulièrement riche et dotée d'une grande sensibilité, elle est active dans le domaine du répertoire symphonique, ainsi que dans celui de la musique ancienne. Elle affectionne particulièrement le répertoire de musique de chambre. Avec Revue Blanche; une combinaison unique de voix, harpe, alto et ﬂûte traversière, elle donne régulièrement des concerts en Belgique et à l'étranger.

Kaoli Isshiki

La soprano japonaise Kaoli Isshiki a étudié le chant à l’université des arts de Tokyo et à l’École Normale de Musique de Paris. Elle a entamé sa carrière de chanteuse en Europe dans l’ensemble vocal Accentus (de 1996 à 2001). De par sa grande technique vocale, son équilibre musical, sa sensibilité et son timbre cristallin, Kaoli Isshiki est une soliste de concert très demandée, tant dans le répertoire baroque que moderne et contemporain. Elle est souvent invitée par des formations telles que l’Ensemble intercontemporain, Il Seminario Musicale, l’Ensemble 2e2m et Baroque Graffiti.

Morgane Heyse

La soprano colorature franco-allemande Morgane Heyse a étudié au Conservatoire Royal de Liège et à l’International Opera Academy de Gand. Elle a entre autres incarné les rôles d’Aspasia (Mitridate, Re di Ponto) en tant que doublure de Lenneke Ruiten (la Monnaie/de Munt) et Papagena (La Flûte enchantée au Kunsthuis Opera Vlaanderen). Au Brussels Operette Theater, elle a interprété les rôles d’Ernestine (Mr. Choufleuri) et Inès (Les Bavards). Avec l’aide de son mentor, Jean-Pierre Peuvion, Morgane s’est spécialisée dans la musique classique contemporaine et a participé à diverses premières mondiales et différents festivals. Lors de la saison 2017/2018, Morgane Heyse a interprété le rôle de Makiko à l’occasion de la première mondiale du nouvel opéra de Pascal Zavaro, Manga-Café. En 2019, Morgane s’est produite au Volksoper de Vienne dans le rôle de la servante dans l’opéra de Thomas Adès Powder Her Face, au MA-festival de Bruges dans le rôle de la statue dans Pygmalion de Rameau, et a participé à la première mondiale du premier opéra du jeune compositeur prometteur français Benjamin Attahir, Le silence des ombres, à la Monnaie.

Els Mondelaers

Els Mondelaers, mezzo-soprano, a étudié le chant classique au conservatoire de Gand pour se spécialiser ensuite comme soliste en musique contemporaine chez Mireille Capelle. Elle a entre notamment les masterclasses de Claron McFadden, Lineke Rijxman et Gidon Saks. Elle s’est produite en Belgique et à l’étranger avec différents ensembles et compagnies de théâtre musical, parmi lesquels VOCAALLAB (aujourd’hui SILBERSEE), le Muziektheater Transparant, le LOD muziektheater, le doelenEnsemble, l’Asko|Schönberg, Slagwerk Den Haag et le Vlaams Symfonisch Orkest. En septembre 2009, Els Mondelaers a été invitée par la Lucerne Festival Academy pour interpréter Sinfonia de Luciano Berio sous la direction de Pierre Boulez. Avec VOCAALLAB, elle a participé à la production de la Toneelhuis MCBTH (musique de Dominique Pauwels, mise en scène de Guy Cassiers). Elle a enregistré Three Voices de Morton Feldman, qu’elle a interprété en live en 2014 sur une chorégraphie de Marc Vanrunxt. Pour le Muziektheater Transparant et SILBERSEE, elle a récemment chanté dans De koningin zonder land (La reine sans royaume, musique de Wim Henderickx, mise en scène de Wouter Van Looy). Au Zeeland Nazomer Festival, elle a joué dans De schrijver, zijn vrouw en haar minnares (L’écrivain, sa femme et sa maîtresse), mise en scène de Vincent van den Elshout, son premier rôle couronné de succès en tant qu’actrice.

Kevin Skelton

Le ténor canadien Kevin Skelton s’est produit sur les cinq continents avec un large éventail d’ensembles. Il est principalement actif en musique ancienne, et plus spécifiquement dans le répertoire pour haute-contre du 17e siècle, il interprète régulièrement l'évangéliste dans les grandes œuvres de Bach, et travaille par ailleurs dans le registre du théâtre musical expérimental. Il a déjà chanté avec des ensembles comme le Collegium Vocale Gent, L’Arpeggiata et le Concerto Palatino, et dans des théâtres ou lors de festivals comme le Teatro La Fenice, la Monnaie, Aix-en-Provence, l’Opéra Royal de Versailles et les festivals de musique ancienne de Boston et Utrecht. Sur les scènes d’opéra, on a déjà pu l’entendre dans L’Orfeo de Monteverdi (Nederlandse Reisopera), La descente d’Orphée aux Enfers de Charpentier (Pologne et Roumanie), Medée de Charpentier (Opera Atelier, Toronto et Versailles), Il ritorno d’Ulisse in patria de Monteverdi (Toronto et Tokyo) et dans une nouvelle création de l’Opéra national de Grèce.

Hitoshi Tamada

Le ténor lyrique Hitoshi Tamada a étudié le chant à Tokyo, à Berne (Suisse) et à la Staatliche Hochschule für Musik und Darstellende Kunst de Stuttgart. Au cours de ses études, il a fait ses débuts à l’opéra dans le rôle de Don Ottavio dans le Don Giovanni de Mozart, et au théâtre E.T.A. Hoffmann lors du Sommer Oper Bamberg 2013. Depuis 2014, il chante dans des ensembles comme par exemple le SWR Vokalensemble Stuttgart (dir. Marcus Creed), le Chorwerk Ruhr et la Zürcher Singakademie (dir. Florian Helgath), PHØNIX16 (dir. Timo Kreuser), le NDR Chor (dir. Philipp Ahmann, Klaas Stock) et la Gaechinger Cantorey (dir. Hans-Christoph Rademann). En 2017, il a entamé une collaboration avec le Collegium Vocale Gent sous la direction de Philippe Herreweghe. Il a participé à différentes tournées de concerts et s’est produit sur de nombreuses scènes du monde entier. Hitoshi Tamada vit actuellement à Stuttgart et est coaché par Scot Weir à Berlin.