Vikingur Olafsson

[derniers tickets] St. Louis Symphony Orchestra, Stéphane Denève & Víkingur Ólafsson

rachmaninov - prokofiev - grieg

26.03.2023 — 15:00
Bozar, Salle Henry Le Boeuf
Préface

Bienvenue au Klarafestival !

 

Festival van Vlaanderen Brussel, Klara et nos partenaires sont heureux de vous accueillir à nouveau. « I believe audiences aren’t just listening. They are actively contributing », confiait l’artiste du festival, Barbara Hannigan, dans une interview. Un concert, c’est une interaction entre le public, les artistes et tous ceux et celles qui, sur scène ou en coulisses, participent à la magie de ces moments. Ensemble, nous faisons corps avec la musique. Become Music !

 

Cheffe d’orchestre et soprano, Barbara Hannigan est un grand nom de la scène internationale. Avec elle, la musique classique prend la forme d'une expérience moderne à part entière. C'est une source d’inspiration pour le Klarafestival, le plus grand festival radio du pays. Ses multiples talents et ceux de nombreux artistes belges et internationaux, qui relient le passé et le présent par des récits musicaux, vous feront indéniablement vibrer.

 

Le Klarafestival commencera en force avec Hannigan au pupitre du London Symphony Orchestra. Ensuite, on la verra et entendra avec des jeunes musiciens participant à son projet de mentorat Equilibrium Young Artists. Quelque 25 concerts mettront en avant des ensembles talentueux, tels que Les Talens Lyriques, le City of Birmingham Symphony Orchestra avec Mirga Gražinytė-Tyla et Vilde Frang ou le St. Louis Symphony Orchestra avec Víkingur Ólafsson. Le Klarafestival encourage aussi la création. Le ciné-concert Reich/Richter mêlera les tableaux de Gerhard Richter à la musique de Steve Reich. La surprise sera encore au rendez-vous dans la création Counterforces du compositeur Frederik Croene sur un texte de la poète Dominique de Groen ou dans la production de théâtre musical Prey du metteur en scène Kris Verdonck sur une musique composée par Annelies Van Parys.

 

Ces concerts et tous les autres ne pourraient avoir lieu sans la collaboration de nos partenaires culturels : Bozar, Flagey, Kaaitheater, Théâtre Varia, Muntpunt, Concertgebouw Brugge et De Singel. Nos remerciements vont aussi à nos partenaires privés KPMG, Proximus, Brasserie Omer Vander Ghinste, Belfius, Interparking et les joueurs de la Loterie nationale. Nous sommes reconnaissants du soutien de la Communauté flamande et de la Région de Bruxelles-Capitale. Et enfin, merci à Klara et à la VRT : il n’y aurait pas de festival radio sans leur précieux appui.

 

Joost Fonteyne

Intendant Klarafestival

 

Programme

Sergey Prokofiev (1891-1953)

The Love for Three Oranges (Suite), Op. 33 (1921)

I. The Ridicules

II. The Magician Tchelio and Fata Morgana Play Cards (Infernal Scene)

III. March

IV. Scherzo

V. The Prince and the Princess

VI. Flight

 

Edvard Grieg (1843-1907)

Piano Concerto in A Minor, Op. 16 (1868)

I. Allegro molto moderato

II. Adagio

III. Allegro moderato molto e marcato

 

Sergey Rachmaninov (1873-1943)
Symphonic Dances, Op. 45 (1940)

I. Non allegro

II. Andante con moto (Tempo di valse)

III. Lento assai – Allegro vivace – Lento assai. Come prima – Allegro vivace

Clé d'écoute

Sergueï Prokofiev
L’amour des trois oranges, suite op. 33 

C’est en 1919, environ trois ans après son premier opéra Le joueur, que Prokofiev se lança dans la composition de son deuxième opéra L’amour des trois oranges. Si l’opéra rencontra un franc succès lors de sa création en 1921 à Chicago, son caractère osé et innovant fut cependant l’objet de nombreuses critiques par la suite. 

Inspiré du théâtre de rue absurde et comique de la commedia dell'arte, L’amour des trois oranges suit l’histoire d’un Prince dépressif que personne ne parvient à faire sourire jusqu’au jour où la sorcière Fata Morgana, ennemie du trône, fait une chute inattendue qui provoque l’hilarité du Prince. Pour se venger, Fata Morgana le condamne à entreprendre une quête de l’amour de trois oranges. Le Prince parvient à trouver les trois fruits, mais se perd dans le désert. Son compagnon, le fou, assoiffé, pèle deux des fruits, faisant apparaître deux princesses qui décèdent de soif sur-le-champ. Le Prince pèle la troisième orange, risquant ainsi de faire subir à la princesse Ninetta le même sort. L’intervention des autres spectateurs la sauve de ce destin funeste. Après plusieurs péripéties, au cours desquelles le Prince et Ninetta, déjouent les sorcelleries de Fata Morgana, les amants sont enfin réunis.

En 1925, Prokofiev transforma l’opéra en une suite orchestrale, d’abord reçue avec tiédeur par le public parisien avant de devenir, aujourd’hui, l’une de ses œuvres rencontrant le plus grand succès.

 

Edvard Grieg
Concerto pour piano et orchestre en la mineur, op. 16  

Au début de sa carrière, Edvard Grieg composait surtout dans un style romantique largement influencé par Robert Schumann, jusqu’à sa rencontre avec le compositeur norvégien Rikard Nordraak, l’un des fondateurs du mouvement musical national norvégien. Encouragé à se défaire de l’influence allemande sur la culture norvégienne, Grieg développa avec lui un style musical enraciné dans la musique folklorique norvégienne. De plus, en 1867, il fonda l’Académie norvégienne de musique, futur fer de lance d’une musique nationale norvégienne dont il fut l’ardent défenseur tout au long de sa vie en tant que pianiste, chef d’orchestre et compositeur. Grieg composa le Concerto pour piano et orchestre, op. 16 durant un séjour au Danemark. Aujourd’hui, le concerto reste encore l’une de ses pièces les plus interprétées et les plus populaires. Franz Liszt en était notamment un grand admirateur. Si l’atmosphère et l’intention du concerto sont encore clairement romantiques, sa palette de couleurs est indéniablement norvégienne. Grieg s’autorise ainsi une certaine liberté au niveau de la forme, mais aussi des thèmes, des couleurs orchestrales et des rythmes. Le thème principal du premier mouvement fait référence au « halling », une danse folklorique norvégienne. Le deuxième mouvement fait la part belle à de superbes mélodies couplées à des figures rythmiques norvégiennes. L’orchestration subtile met en avant d’exquises nuances de couleurs dans un moment de poésie pure. Le troisième mouvement fait lui aussi résonner un « halling » fiévreux avec des accents prononcés.

 

Sergueï Rachmaninov

Danses symphoniques

À l’été 1939, Sergueï Rachmaninov (1873-1943) décide de quitter l’Europe en raison du climat politique agité. Accompagné de sa famille, il met le cap sur les États-Unis et s’installe au luxueux et vaste Honeyman Estate à New York. Ce domaine donne sur le port de Northport, et, telle une sirène, le piano de Rachmaninov amène bien des bateliers surpris à amarrer leur embarcation pour l’écouter des heures durant. C’est là que le compositeur russe écrit sa toute dernière œuvre, ses Danses symphoniques (1940), trois ans avant sa mort. 

Ce n’est pas sans raison que Rachmaninov intitule d’abord les trois danses « Midi », « Crépuscule » et « Minuit » : ces mouvements symbolisent en effet pour lui les différentes phases de sa propre existence. L’œuvre est donc conçue comme une sorte de testament musical dans lequel le compositeur intègre des citations de ses œuvres. La première danse reprend ainsi avec nostalgie le thème d’ouverture de sa Première symphonie (1895), qui trouve ici aussi une fin sereine. Dans le deuxième mouvement, les roulades capricieuses des bois entraînent l’orchestre dans une valse énigmatique, presque ensorcelée. Dans la troisième et dernière danse surgit le Dies irae, le terrifiant chant grégorien de la messe des morts qui a obsédé Rachmaninov toute sa vie. Le compositeur cite aussi dans cette troisième partie la psalmodie « Blagosloven yesi, Gospodi » [Béni es-tu, Seigneur] tirée de ses Vêpres pour chœur (1915) qui célèbrent la résurrection du Christ. Rachmaninov fait ainsi s’affronter les motifs musicaux de la mort et de la résurrection dans une lutte qui atteint son point culminant avec la victoire de la seconde. Et, comme si son ultime composition lui apportait réellement la rédemption, il souligne ce climax en notant dans la partition le cri de joie « Hallelujah ! ».

 

Bozar Archives

 

Biographies

Stéphane Denève

Stéphane Denève est le Directeur musical du St. Louis Symphony Orchestra, directeur artistique du New World Symphony et, à partir de 2023, également Premier chef invité du Nederlands Radio Filharmonisch Orkest. Auparavant, il a été Premier chef invité du Philadelphia Orchestra et Premier chef du Brussels Philharmonic. Stéphane Denève nourrit une passion pour la musique de sa France natale et est un porte-drapeau passionné de la musique classique contemporaine.

 

Víkingur Ólafsson

Víkingur Ólafsson est un des pianistes les plus demandés d’aujourd’hui. Ses disques Philip Glass Piano Works (2017), Bach Reworks (2018), Debussy/Rameau (2020) et Mozart & Contemporaries (2021) sortis chez Deutsche Grammophon ont remporté un succès international, traduit par des millions de téléchargements. Il s’est vu attribuer de nombreuses récompenses : l’Opus Klassik Solo Recording Instrumental en 2019 et 2020, l’Album de l’année aux BBC Music Magazine Awards 2019 et l’Artiste de l’année 2019 du magazine Gramophone. Entretemps, le New York Times l’a surnommé « le Glenn Gould d’Islande ».

 

St. Louis Symphony Orchestra

Occupant la deuxième place des plus ancien orchestres américains, le St. Louis Symphony Orchestra est considéré comme l'un des principaux orchestres des États-unis. Sa collaboration dynamique avec le chef d’orchestre Stéphane Denève réside au cœur de son projet artistique. Outre les concerts donnés dans l'historique Powell Hall, qui abrite son siège depuis plus de 50 ans, l'orchestre fait partie intégrante de la communauté dynamique de la ville de St Louis (Missouri). Les musiciens de l'orchestre se produisent chaque année dans toute la région, dans des institutions médicales, des lieux de culte, des centres communautaires et des écoles.

 

Extra

14:30 Bozar, Salon Ovale

Introduction par Elsa de Lacerda

Membres d’orchestre et/ou choeur

PREMIERS VIOLONS

David Halen, Concertmaster

Erin Schreiber, Associate Concertmaster

Hannah Ji, Acting Assistant Concertmaster

Ann Fink

Jessica Cheng Hellwege

Emily Ho

Melody Lee

Xiaoxiao Qiang

Angie Smart

Brian Allen**

Jessie Chen**

Kyle Lombard**

Natalie Gaynor*

Heidi Harris*

Jinyou Lee*

Marin Osawa*

 

DEUXIÈME VIOLONS

Alison Harney, Principal

Kristin Ahlstrom, Associate Principal

Eva Kozma, Assistant Principal

Andrea Jarrett

Nicolae Bica

Janet Carpenter

Lisa Chong

Ling Ling Guan

Asako Kuboki

Shawn Weil

Seul Lee**

Jacqueline Tso**

Natalie Lee*

Jecoliah Wang*

 

ALTOS

Alejandro Valdepeñas, Associate Principal

Jonathan Chu, Assistant Principal

Andrew François

Susan Gordon

Chris Tantillo

Shannon Farrell Williams

Xi Zhang

Emily Owsinski**

Chloé Thominet**

Amy Greenhalgh*

Kathleen Mattis*

 

VIOLONCELLES

Daniel Lee, Principal

Melissa Brooks, Associate Principal

David Kim, Assistant Principal

James Czyzewski

Jennifer Humphreys

Alvin McCall

Bjorn Ranheim

Yin Xiong

Caroline Kim*

Grace Park*

 

CONTREBASSES

Erik Harris, Principal

Aleck Belcher, Associate Principal

Christopher Carson, Assistant Principal

David DeRiso

Brendan Fitzgerald

Sarah Hogan Kaiser

Ronald Moberly

Isaac Polinsky*

 

HARPES

Allegra Lilly, Principal

Megan Stout*

 

FLÛTES

Matthew Roitstein, Principal

Andrea Kaplan, Associate Principal

Jennifer Nitchman

Ann Choomack

 

PICCOLO

Ann Choomack

 

HAUTBOIS

Jelena Dirks, Principal

Philip Ross, Associate Principal

Xiomara Mass

Cally Banham

 

COR ANGLAIS

Cally Banham

 

CLARINETTES

Greg Williams*

Tzuying Huang

Ryan Toher**

 

BASS CLARINETTES

Tzuying Huang

 

E-FLAT CLARINETTES

Ryan Toher**

 

BASSONS

Andrew Cuneo, Principal

Andrew Gott, Associate Principal

Julia Paine

 

CONTREBASSON

Norbert Nielubowski*

 

SAXOPHONE

Michael Weiss-Holmes*

 

CORNES

Roger Kaza, Principal

Thomas Jöstlein, Associate Principal

Tod Bowermaster

Julie Thayer

Victoria Knudtson

Spencer Park**

 

TRUMPETTES

Thomas Drake, Associate Principal

Christopher Coletti*

Michael Walk

Austin Williams**

 

TROMBONES

Amanda Stewart, Associate Principal

Jonathan Reycraft

 

BASS TROMBONE

Christopher Bassett**

 

TUBA

John DiCesare*

 

TIMBALES

Shannon Wood, Principal

Kevin Ritenauer, Associate Principal

 

PERCUSSION

William James, Principal

Alan Stewart, Associate Principal

Kevin Ritenauer

Zachary Crystal*

Sasha Luthy*

Kim Shelley*

 

INSTRUMENTS À CLAVIER

Peter Henderson*

 

*Musicien supplémentaire

**Remplacement

 

Partenaires

main partners

Klara, KPMG,  Nationale Loterij-meer dan spelen

 

festival & event partners

Belfius, Brouwerij Omer Vander Ghinste, Interparking, Proximus

 

public funding

BHG, Nationale Bank van België, Vlaamse Gemeenschap, Vlaamse Gemeenschapscommissie

 

cultural partners

AB, Bozar, Concertgebouw Brugge, DESINGEL, Flagey, Kaaitheater, Muntpunt, Passa Porta, Théatre Varia

 

official festival suppliers 

Café Costume, Café Victor, Casada, Daniel Ost, Fruit at Work, Greenmobility, Levi Party Rental, Piano’s Maene, Ray & Jules, Thon Hotels

 

media partners 

BRUZZ, BX1, Canvas, Clearchannel, Davidsfonds, De Standaard, Eén, La Libre, La Première, La Trois, MIVB, Musiq3, Radio 1,  Ring TV,  visit brussels