Les Talens Lyriques

Les Talens Lyriques, Choeur de Chambre de Namur & Christophe Rousset

thésée

12.03.2023 — 17:00
Bozar, Salle Henry Le Boeuf
Préface

Bienvenue au Klarafestival !

 

Festival van Vlaanderen Brussel, Klara et nos partenaires sont heureux de vous accueillir à nouveau. « I believe audiences aren’t just listening. They are actively contributing », confiait l’artiste du festival, Barbara Hannigan, dans une interview. Un concert, c’est une interaction entre le public, les artistes et tous ceux et celles qui, sur scène ou en coulisses, participent à la magie de ces moments. Ensemble, nous faisons corps avec la musique. Become Music !

 

Cheffe d’orchestre et soprano, Barbara Hannigan est un grand nom de la scène internationale. Avec elle, la musique classique prend la forme d'une expérience moderne à part entière. C'est une source d’inspiration pour le Klarafestival, le plus grand festival radio du pays. Ses multiples talents et ceux de nombreux artistes belges et internationaux, qui relient le passé et le présent par des récits musicaux, vous feront indéniablement vibrer.

 

Le Klarafestival commencera en force avec Hannigan au pupitre du London Symphony Orchestra. Ensuite, on la verra et entendra avec des jeunes musiciens participant à son projet de mentorat Equilibrium Young Artists. Quelque 25 concerts mettront en avant des ensembles talentueux, tels que Les Talens Lyriques, le City of Birmingham Symphony Orchestra avec Mirga Gražinytė-Tyla et Vilde Frang ou le St. Louis Symphony Orchestra avec Víkingur Ólafsson. Le Klarafestival encourage aussi la création. Le ciné-concert Reich/Richter mêlera les tableaux de Gerhard Richter à la musique de Steve Reich. La surprise sera encore au rendez-vous dans la création Counterforces du compositeur Frederik Croene sur un texte de la poète Dominique de Groen ou dans la production de théâtre musical Prey du metteur en scène Kris Verdonck sur une musique composée par Annelies Van Parys.

 

Ces concerts et tous les autres ne pourraient avoir lieu sans la collaboration de nos partenaires culturels : Bozar, Flagey, Kaaitheater, Théâtre Varia, Muntpunt, Concertgebouw Brugge et De Singel. Nos remerciements vont aussi à nos partenaires privés KPMG, Proximus, Brasserie Omer Vander Ghinste, Belfius, Interparking et les joueurs de la Loterie nationale. Nous sommes reconnaissants du soutien de la Communauté flamande et de la Région de Bruxelles-Capitale. Et enfin, merci à Klara et à la VRT : il n’y aurait pas de festival radio sans leur précieux appui.

 

Joost Fonteyne

Intendant Klarafestival

 

Programme

Les Talens Lyriques

Chœur de Chambre de Namur

Christophe Rousset, direction

Mathias Vidal, Thésée

Karine Deshayes, Médée

Deborah Cachet, Æglé

Marie Lys, Cleone & une bergère

Bénédicte Tauran, Minerve & La grande prêtresse de Minerve

Thaïs Raï-Westphal, Dorine, une bergère & une divinité

Robert Getchell, un berger & une divinité

Fabien Hyon, un combattant & une divinité

Philippe Estèphe, Egée

Guilhem Worms, Arcas

 

coproduction by Klarafestival and Bozar
copresentation by De Munt / La Monnaie
broadcast by Klara (live)
presentation by Clara De Decker

 

Les Talens Lyriques and Christophe Rousset warmly thank Ms Aline Foriel-Destezet for her support of this project.

 


 

Jean-Baptiste Lully (1632-1687)

Thésée, tragédie lyrique en cinq actes avec prologue sur un livret de Philippe Quinault (1675)

Acte I
Acte II

Break

Acte III
Acte IV
Acte V 

 

end scheduled at 19:30

Clé d'écoute

Dans l’ombre de Thésée 

Médée, du mythe au phénomène #metoo 

  

« En tant que protagoniste, interprète et compositrice, la femme tiendrait désormais tête à son homologue masculin », ai-je écrit un jour dans un cours sur le baroque. En effet, l’essor de l’impression musicale, de la fabrication d’instruments et de l’enseignement de la musique a ouvert aux femmes de nouvelles voies d’accès à la vie musicale publique. Mais elle est aussi passée au premier plan dans les partitions. Dans le répertoire de l’opéra en particulier, les compositeurs se sont emparés d’histoires de femmes fatales, de matrones puissantes, de « sales garces » et d’autres stéréotypes féminins pour faire preuve d’inventivité dans de splendides ouvertures, danses voluptueuses ou arias enflammées.

Et à cet égard, Médée représente le sujet le plus emblématique qu’il soit. Dans l’Europe du XVIIe siècle, elle est donc devenue la mégère la plus célèbre de la scène. Toutefois, quiconque se penche sur les sources ne peut en apprendre plus. Car Médée était souvent la protagoniste de l’ombre, son homologue masculin tenant le premier rôle. En 1674, par exemple, « Médée » était la personne clé d’une intrigue imaginée par Jean-Baptiste Lully et Philippe Quinault — les Lennon & McCartney de l’opéra baroque français. Mais le rôle principal revenait à Thésée : le superhéros athénien qui ajouta un nouveau chapitre au recueil des amours malheureuses de Médée. 

  

Du mythe à la muse 

Dans la mythologie grecque, Médée était une magicienne qui aida Jason, capitaine des Argonautes, à priver son père Aëtes de la Toison d’or. Dans la tragédie d’Euripide (431 av. J.-C.), nous retrouvons Jason et Médée qui fuient ensemble vers Corinthe. C’est à ce moment-là que prend fin leur « folie à deux » et que Jason en choisit une autre. Médée le lui fait payer en tuant non seulement sa rivale et son père, mais aussi ses deux fils.  

La femme qui, au début, représentait un symbole de force, de fierté et d’autonomie, tombe dans une spirale de désillusions, de jalousie et de vengeance : un scénario catastrophe qu’on peine à voir, mais dont on ne se lasse pas. La magie de Médée lui confère une aura divine et inviolable, mais elle n’est pas entièrement déconnectée du monde terrestre : elle tire sa force de l’amour brut, effréné et féroce. C’est précisément cette multidimensionnalité qui fit de Médée l’un des personnages de l’Antiquité les plus controversés et les plus souvent mis en scène. 

  

Quand le théâtre devient tragédie  

Jean-Baptiste Lully (1632-1687) a recréé le récit de Médée en l’un des plus grands triomphes de sa carrière. En tant que surintendant de la musique de Louis XIV, Jean-Baptiste Lully a établi l’agenda musical de la cour de France à partir de la moitié du XVIIe siècle, d’abord avec des spectacles de danse, puis des comédies-ballets et enfin des opéras à part entière.  

À cet effet, il mit au point avec le librettiste Philippe Quinault (1635-1688) une synthèse de la tragédie française classique, des ballets de cour, de la pastorale et de l’opéra italien. Synthèse qui sera à l’origine de la « tragédie en musique » ou « tragédie lyrique », un opéra héroïque grandiose et bouleversant. En 1673, le couple d’auteurs met en scène Cadmus et Hermione : la première tragédie sur un total de 11, qui marque le début d’un monopole de style qui restera incontournable jusqu’au milieu du siècle suivant.  

  

La recette du succès 

Thésée, le troisième exploit de Jean-Baptiste Lully et Philippe Quinault, voit le jour le 11 janvier 1675 au Château de Saint-Germain-en-Laye et restera au répertoire de l’opéra pendant près d’un siècle. C’est un exemple typique de tragédie en musique : les aventures amoureuses de personnages mythiques sont développées en cinq actes, avec un minimum d’éléments perturbateurs narratifs. À l’exception du prologue allégorique, dans lequel les dieux Mars et Vénus — comme le veut alors la tradition — vantent les vertus du Roi Soleil.   

L’intrigue proprement dite tourne autour de Médée (Medea), qui fuit son sinistre passé et se retrouve à la cour du roi Égée (Aegeus). Ce dernier souhaite épouser sa protégée, la princesse Eglé (Aegle), qui est quant à elle amoureuse de Thésée (Theseus), le chef d’armée héroïque qui a libéré Athènes des rebelles. Mais Médée convoite, elle aussi, Thésée. Grâce à ses pouvoirs magiques, elle tente d’ébranler l’amour d’Eglé, en vain. Elle convainc alors le roi que Thésée est une menace pour le trône et insiste pour l’empoisonner. Tout semble se dérouler comme prévu jusqu’à ce que le roi reconnaisse l’épée de Thésée comme celle de son fils prodigue. Le projet d’assassinat est déjoué et le roi accorde à Thésée la main d’Eglé. Médée, folle de rage, tente de détruire tout sur son passage, mais Minerve (Minerva), deus ex machina, rétablit l’ordre. Cléone et Arcas — les confidents respectifs de Médée et du roi — complètent les réjouissances d’une ode à l’amour. 

Le chœur de l’opéra est constitué de récitatifs (récits) soigneusement forgés autour de l’accent français et d’airs (airs) plutôt courts et sobrement accompagnés. Le chœur agit comme un pion à part entière dans le drame, le prestigieux orchestre (doté de remarquables parties de percussion) déploie toute sa palette de couleurs et d’effets lors d’épisodes intenses en émotions — à l’instar des scènes incluant Thésée au premier acte — et les divertissements délivrent leurs merveilles tout au long de l’opéra.   

  

One(wo)man show 

Le personnage de Médée est au cœur de toutes les actions, relations et transformations. Le livret et la partition servent donc entièrement sa puissance dramatique : Philippe Quinault confie à Médée une poésie sophistiquée qui accentue sa profondeur de caractère, Jean-Baptiste Lully quant à lui sert ses propos à l’aide d’arias accrocheuses et de vastes monologues.    

Et pourtant. Dans la longue liste d’œuvres dédiées à ce duo emblématique, c’est le personnage de Thésée qui est passé à la postérité. Les opéras portent désormais le nom de leur héros (masculin) le plus important. Et ce fut encore le cas des décennies plus tard dans diverses adaptations du texte de Philippe Quinault, notamment pour le Teseo de Händel (1712) et les Thésée de Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville et François-Joseph Gossec.  

Leurs remakes ne sont pas entrés dans les livres d’histoire. Même le chef-d’œuvre de Jean-Baptiste Lully a disparu de la circulation pendant des siècles jusqu’à ce qu’il fasse son grand retour sur la scène au cours du nouveau millénaire. À l’époque #metoo, Médée/Medea semble prendre une tout autre dimension. En effet, en s’affranchissant de son rôle de victime et en prenant en main son propre destin, elle accomplit la métamorphose ultime et passe de la mégère hystérique à la femme guerrière.

Sofie Taes 

Biographies

Mathias Vidal, tenor

Le ténor Mathias Vidal a étudié la musicologie à l’Université de Nice et le chant au Conservatoire de Paris. Loué pour ses qualités dans le répertoire baroque, il s’est notamment produit dans Les Indes galantes (Paris, Munich) et a chanté le rôle-titre de Pygmalion (Houston, Dallas). Il a également assuré divers rôles du répertoire français de musique légère, ainsi que des rôles de bel canto italien tel que celui d’Ernesto/Don Pasquale. Dans les répertoires du XXe siècle et contemporain, il a chanté le rôle-titre dans Der Zwerg de Zemlinsky (Lille et Rennes).

 

Karine Deshayes, soprano

En 2016, Karine Deshayes a été élue « Artiste lyrique de l’année » aux Victoires de la musique classique pour la seconde fois. Cette mezzo-soprano acclamée sur les plus grandes scènes d’opéra à travers le monde brille tant dans le répertoire baroque que dans les opéras de Mozart et Rossini ainsi que dans les mélodies françaises. En 2023, elle chante notamment La Contessa/Le nozze di Figaro au Théâtre du Capitole de Toulouse, Adalgisa/Norma au Staatsoper de Hambourg et Valentine/Les Huguenots à l’Opéra de Marseille.

 

Deborah Cachet, soprano

Deborah Cachet est une soprano belge lauréate du Jardin des Voix en 2019. Elle a étudié à la LUCA School of Arts et au Conservatoire d’Amsterdam, et s’est perfectionnée avec Rosemary Joshua. Elle s’est produite avec des ensembles tels que Les Arts Florissants ou Le Poème Harmonique sur des scènes comme le Theater an der Wien à Vienne, le Wigmore Hall à Londres ou le Théâtre des Champs-Élysées à Paris. Elle dispose d’une discographie abondante, dont le récent Acis et Galatée de Lully avec Les Talens Lyriques sous la direction de Christophe Rousset (Aparté) et son premier album solo avec Sophie Vanden Eynde, La Chambre bleue (Passacaille).

 

Marie Lys, soprano

La soprano suisse Maria Lys a étudié à la Haute École de Musique de Lausanne et au Royal College of Music à Londres. Elle a également remporté l’International Competition for Baroque Opera Pietro Antonio Cesti en 2018 et le Concours international de Belcanto Vincenzo Bellini en 2017. Elle a déjà interprété des rôles de premier plan tels que Galatea/Acis et Galatée à l’Opéra de Massy et Yniold/Pelléas et Mélisande au Grand Théâtre de Genève. Récemment, elle a chanté Irene/Il Tamerlano de Vivaldi au Teatro del Giglio à Lucca.

 

Bénédicte Tauran, soprano

La soprano française Bénédicte Tauran a étudié au Conservatoire de Limoges et à la Schola Cantorum Basiliensis. Sa jeune carrière l’a déjà menée au Theater an der Wien, au Théâtre des Champs-Élysées ainsi qu’au Freiburger Oper dans des rôles tels que Vénus/Psyché, Servilia/La clemenza di Tito et Serpina/La serva padrona. Elle se produit également régulièrement en concert sous la direction de chefs tels que Marek Janowski et Christophe Rousset.

 

Thaïs Raï-Westphal, soprano

La soprano française Thaïs Raï s’est passionnée pour l’opéra à l’adolescence, en chantant son tout premier rôle dans The Beggar’s Opera de Britten à l’Opéra de Montpellier. Aujourd’hui, elle se perfectionne au Conservatoire de Paris. Bien qu’étant au printemps de sa carrière, elle a déjà eu l’opportunité de chanter dans de belles productions au Théâtre des Champs-Élysées, à l’Église de la Madeleine et à la Philharmonie de Paris. En outre, elle s’implique avec beaucoup de conviction dans certains projets de sensibilisation signés Les Talens Lyriques.

 

Robert Getchell, ténor

Robert Getchel a étudié au Centre de Musique Baroque de Versailles et au Conservatoire d’Amsterdam. Soliste largement sollicité par Les Talens Lyriques, Le Concert des Nations et l’Akademie für Alte Musik de Berlin, il a interprété des rôles tels que La Furie/Isis, Astophe/Roland, Chamberlin/The Fairy Queen et Ferrando/Così fan tutte. En 2023, il chante dans la Passion selon saint Matthieu de Bach avec le Concerto d’Amsterdam et collabore à des projets avec Gli Angeli et Les Musiciens de Saint-Julien. 

 

Fabien Hyon, ténor

Fabien Hyon s’est formé au CNSMDP et à la Chapelle Musicale Reine Élisabeth auprès de José Van Dam et Sophie Koch. Lauréat du Concours international de Gordes et Premier Prix du Grand Prix de Mélodie Française du Concours international de chant de Toulouse, il a déjà chanté au Théâtre des Champs-Élysées, au Théâtre du Châtelet et à l’Opéra Royal de Versailles. En 2023, il s’est produit avec Le Concert Spirituel dans Médée de Charpentier et avec Cappella Mediterranea dans La Jérusalem délivrée du Régent Philippe d’Orléans.  

 

Philippe Estèphe, baryton

Le jeune baryton Philippe Estèphe étudie actuellement auprès de Lionel Sarrazin. Après ses débuts à l’Opéra Bastide, il a eu l’occasion d’interpréter les rôles de Taddeo/L’italiana in Algeri à l’Opéra de Saint-Étienne, Énée/Dido and Aeneas, Belcore/L’elisir d’amore et Papageno/La flûte enchantée avec la compagnie Opéra Éclaté. Il a également été l’invité d’importantes maisons d’opéra françaises à Rennes, Marseille, Paris et Rouen. Cette saison, il chante Aronte et Ubalde/Armide au Théâtre National de l’Opéra Comique et Mercutio/Roméo et Juliette à l’Opéra de Rouen.   

 

Guilhem Worms, baryton

Le baryton français Guilhem Worms a étudié au CNSM de Paris et au PESM Bourgogne. Il s’est déjà produit aux opéras de Paris, Marseille, Nice, Tours et Bordeaux dans des rôles tels que Basilio/Il barbiere di Siviglia, Lord Rochefort/Anna Bolena et Zuniga/Carmen. En 2023, il interprète notamment Le Marquis d’Obigny/La traviata au Théâtre du Capitole de Toulouse et Mathisen/Le prophète au Festival d’Aix-en-Provence.

 

Les Talens Lyriques

L’ensemble Les Talens Lyriques interprète un large répertoire vocal et instrumental, du baroque à l’époque romantique, n’hésitant jamais à allier un répertoire moins courant à des œuvres de premier plan. Outre l’opéra, Les Talens Lyriques explore également d’autres genres musicaux tels que le madrigal, la symphonie ou le motet. L’ensemble se produit dans des formations diverses à travers le monde entier.

Les Talens Lyriques sont soutenus par le ministère de la Culture-Drac Île-de-France, la Ville de Paris et le Cercle des Mécènes. L’Ensemble remercie ses Grands Mécènes : la Fondation Annenberg / GRoW – Gregory et Regina Annenberg Weingarten, Madame Aline Foriel-Destezet, et la Fondation Société Générale C’est vous l’avenir. L’Ensemble est régulièrement soutenu pour son rayonnement national et international et ses productions discographiques par le Centre National de la Musique.

 

Chœur de Chambre de Namur

Depuis sa création en 1987, le Chœur de Chambre de Namur défend son patrimoine musical régional (Lassus, Arcadelt, Rogier, Du Mont, etc.), sans pour autant perdre de vue le grand répertoire pour chœur. Cette formation, très régulièrement invitée par la plupart des grands festivals en Europe, a réalisé de nombreux enregistrements. Elle a récemment poursuivi son exploration des grandes œuvres chorales de Händel et a ouvert son répertoire à l’opérette. Depuis 2010, sa direction artistique est confiée à Leonardo García Alarcón.

Le Chœur de Chambre de Namur bénéficie du soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles (service de la musique et de la danse), de la Loterie Nationale, de la Province et de la Ville de Namur. Il bénéficie de l’apport du Tax Shelter du Gouvernement fédéral de Belgique et Wallonie Bruxelles International.

 

Christophe Rousset, chef d'orchestre

Christophe Rousset a étudié le clavecin à la Schola Cantorum de Paris, puis au Conservatoire royal de La Haye. En 1991, il a fondé le prestigieux ensemble baroque Les Talens Lyriques. Avec celui-ci, il se produit dans des maisons d’opéra et des salles de concert telles que le Concertgebouw Amsterdam, le Théâtre des Champs-Élysées et la Philharmonie de Paris ainsi que le Wigmore Hall de Londres. Parallèlement, il mène une carrière active de claveciniste et musicien de chambre. Ses enregistrements consacrés à Couperin, Rameau, D'Anglebert et Scarlatti sont des références dans le domaine du répertoire baroque. 

Extra

16:30-16:50

Bozar, Salon Ovale
Introduction par Elsa de Lacerda

Membres d’orchestre et/ou choeur

Les Talens Lyriques

 

dessus de violon I

Gilone Gaubert
Charlotte Grattard
Jean-Marc Haddad

 

dessus de violon II

Josépha Jégard

Giorgia Simbula

Bérengère Maillard

 

haute-contre de violon

Pierre-Eric Nimylowycz

Alexandra Delcroix Vulcan

 

taille de violon

Sarah Brayer-Leschiera

Maya Enokida

 

quinte de violon

Pierre Vallet

Lucia Peralta

 

basse de violon

Emmanuel Jacques

Claire Gratton

Julien Hainsworth

Nils De Dinechin

Pablo Garrido

 

traverso

Jocelyn Daubigney

Stefanie Troffaes

 

hautbois & flûte à bec

Vincent Blanchard

Jon Olaberria

 

basson

Josep Casadella

 

trompette

Jean-François Madeuf

Jean-Daniel Souchon

 

timbales & percussion

Marie-Ange Petit

 

continuo  

Emmanuel Jacques, basse de violon

André Henrich, luth & guitare

Isabelle Saint-Yves, viole de gambe

Korneel Bernolet, clavecin & orgue

Christophe Rousset, clavecin

 

Chœur de Chambre de Namur

 

dessus I

Julie Calbete, Camille Hubert, Amélie Renglet 

 

dessus II

Weil-Lian Huang, Barbara Menier, Zoé Pireaux

 

haute-contre

Dominique Bonnetain, Marc Scaramozzino, Marcio Soares Holanda, Renaud Tripathi

 

taille

Maxence Billiemaz, Thibaut Lenaerts, Vincent Mahiat, Samuel Namotte

 

basse-taille

Pieter Coene, Simon Dubois, Philippe Favette, Sergio Ladu, Jean-Marie Marchal

Partenaires

main partners

Klara, KPMG,  Nationale Loterij-meer dan spelen

 

festival & event partners

Belfius, Brouwerij Omer Vander Ghinste, Interparking, Proximus

 

public funding

BHG, Nationale Bank van België, Vlaamse Gemeenschap, Vlaamse Gemeenschapscommissie

 

cultural partners

AB, Bozar, Concertgebouw Brugge, DESINGEL, Flagey, Kaaitheater, Muntpunt, Passa Porta, Théatre Varia

 

official festival suppliers 

Café Costume, Café Victor, Casada, Daniel Ost, Fruit at Work, Greenmobility, Levi Party Rental, Piano’s Maene, Ray & Jules, Thon Hotels

 

media partners 

BRUZZ, BX1, Canvas, Clearchannel, Davidsfonds, De Standaard, Eén, La Libre, La Première, La Trois, MIVB, Musiq3, Radio 1,  Ring TV,  visit brussels