débat: in het oog van de klimaatstorm

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BIOGRAphies

 

Saskia Venegas Aernouts

Saskia Venegas Aernouts est une compositrice, violoniste et créatrice de théâtre musical hispano-belge. Après avoir étudié le violon chez le violoniste baroque Pedro Gandia en Espagne, elle a déménagé aux Pays-Bas pour poursuivre l’étude de l’instrument à la haute école Codarts de Rotterdam. Depuis, elle a participé à des projets interdisciplinaires avec des artistes plasticiens, des danseurs et des acteurs. Ces expériences l’ont poussée à étudier également le théâtre musical à Codarts, formation qu’elle a achevée avec succès en 2013. En 2016, elle a obtenu son bachelier en composition au Koninklijk Conservatorium Antwerpen sous la direction de Wim Henderickx, Luc Van Hove et Alain Craens. Elle a également décroché en 2018 son master en composition avec la plus grande distinction. Son intérêt pour le comportement socio-politique de l’être humain est très présent dans ses propres créations et dans ses collaborations avec d’autres artistes, comme par exemple le metteur en scène de théâtre Milo Rau, avec lequel elle a travaillé durant ses deux productions pour le théâtre NTGent Orestes in Mosul (2019) et Familie (2020). Saskia Venegas Aernouts est la fondatrice et la directrice artistique de l’Ensemble Oihua. En 2017, l’Antwerp Symphony Orchestra a présenté la première de sa composition At the Aegean shores, et en 2018, l’HERMESensemble a interprété pour la première fois sa pièce A veces, el silencio es la peor mentira.

 

Jean-Pascal van Ypersele

Depuis le début de ses études, Jean-Pascal van Ypersele a démontré un très vif intérêt à la fois pour les sciences naturelles et les problématiques sociales, ainsi qu’une volonté de contribuer au partage des connaissances et au développement durable. Il s'intéresse aux autres cultures, a voyagé de manière extensive et est conscient des questions relatives au développement. Il a obtenu son doctorat de l’Université catholique de Louvain (Belgique, 1986, avec la plus grande distinction), sur la base de ses recherches menées au « National Center for Atmospheric Research » (NCAR, Etats-Unis). Après son service militaire dans la marine belge, il a continué ses recherches sur les changements climatiques et publié des articles notamment sur la modélisation de la glace de mer, les paléoclimats, le climat du 20ème et 21ème siècle, les changements climatiques régionaux en Europe, au Groenland et en Afrique ainsi que sur les questions éthiques concernant la responsabilité pour les changements climatiques. Plus récemment, il a travaillé avec des économistes sur la modélisation intégrée de la stabilisation du climat. Il a aussi publié un rapport sur l’intégration des politiques d'atténuation et d'adaptation aux changements climatiques dans la coopération belge au développement. Il enseigne la climatologie, la modélisation climatique, la géographie mathématique et les sciences environnementales et co-dirige un programme de master interdisciplinaire en science et gestion de l’environnement. Son implication dans le GIEC a débuté avant le Troisième Rapport d’Evaluation, duquel il fut auteur principal ; il a été plusieurs fois désigné Editeur pour la relecture et a participé à des dizaines d’événements de sensibilisation concernant les travaux du GIEC.

 

Eka van Baaren (Extinction Rebellion)

Extinction Rebellion est un mouvement décentralisé, international et apolitique pratiquant l’action directe pacifique et la désobéissance civile pour convaincre les autorités d’agir vis-à-vis de l’urgence climatique et écologique. Le mouvement est né en 2018, lorsque les activistes britanniques ont fait une déclaration de rébellion sur le Parliament Square de Londres, et s’est étendu au cours des semaines suivantes avec des groupes d’action répartis dans le monde entier. La branche belge d’Extinction Rebellion est représentée lors de ce débat par Eka van Baaren. Il s’agit d’une Bruxelloise d’origine néerlandaise connaissant un long parcours dans le domaine de l’activisme, autant auprès d’organisations comme Greenpeace et de différents syndicats, qu’au sein de mouvements populaires comme Extinction Rebellion Belgium. Eka van Baaren a étudié les sciences environnementales à l’Université d’Utrecht et a suivi plus tard une formation de journalisme. À Bruxelles, Eka van Baaren s’engage pour le climat, mais également pour les droits des sans-papiers et d’autres personnes sans domicile.