sound & vision

contexte

 

Sacred Places III: Parvati, the Remover of bad Energy

Inspiré par un séjour à Katmandou (Népal) et la spiritualité qu’il y a vécue à différents endroits, le compositeur anversois a créé une série d’œuvres intitulée Sacred Places III: The Remover of Bad Energy est la troisième pièce de la série Sacred Places, composée à la demande d’ART’uur et qui devait être présentée en première dans le cadre du Klarafestival 2020 lors du concert Imaginary Mirror. Un an plus tard, ART’uur propose à nouveau cette pièce lors du Klarafestival en première partie du concert Sound & Vision. Dans Sacred Places III, Wim Henderickx combine des chants tibétains du 16e siècle à l’électronique et aux techniques de jeu contemporaines pour trompette et percussion. Les images sont assurées par Lieven Vanhove, qui joue avec les échelles et le magnétisme.

 

Wim Henderickx (composition)

Wim Henderickx est compositeur, percussionniste, chef d’orchestre et professeur de composition. Il a étudié la composition et la percussion au Koninklijk Conservatorium Antwerpen et la sonologie à l’IRCAM à Paris, ainsi qu’au Conservatorium voor Muziek de La Haye. Ses compositions sont souvent inspirées par d’autres cultures. Il a écrit des pièces d’opéra, de théâtre musical, des pièces pour orchestre, pour chœurs, et des œuvres de musique de chambre. L’électronique est souvent un élément important dans ses œuvres. Depuis 1996, Wim Henderickx est compositeur en résidence au Muziektheater Transparant. En 2013, il est devenu artiste en résidence de l’Antwerp Symphony Orchestra. Il enseigne la composition aux conservatoires d’Amsterdam et d’Anvers. Enfin, il est coach principal du cursus de composition annuel SoundMine, destiné aux jeunes compositeurs du centre Musica, Impulscentrum voor Muziek, en Belgique.

 

Lieven Vanhove (visuals)

Lieven Vanhove a travaillé durant cinq ans dans le milieu de la post-production (entre autres en tant qu’assistant monteur), ce qui lui a permis de découvrir les possibilités illimitées de l’animation et des effets spéciaux dans la fiction. Il a étoffé ses connaissances avec des cours de mise en scène, d’animation 3D et des ateliers de scénario. En 2016, il a fait ses débuts avec le court-métrage poétique Nimmer, qui a remporté pas moins de 10 prix. Avec Het Patroon, une adaptation du thriller psychologique Pi de Darren Aronofsky, Lieven Vanhove a réalisé en 2018 sa première création en tant que metteur en scène de théâtre. 

 

 

Televisioniist / Season 1 Episode 1

Pour la compositrice canadienne Nicole Lizée, le surréalisme n’est pas un concept vide de sens. Pendant l’interprétation de sa pièce Televisioniist, Koen Plaetinck (percussion) et Wim Van Hasselt (trompette) jouent non seulement de leur instrument, mais ils remuent aussi des journaux, utilisent des bombes aérosols et font exploser des bonbons dans leur bouche. Nicole Lizée a également réalisé pour sa composition des images intégrées par Lieven Vanhove (montage final) dans un écran de télévision et mixées avec des images de l’interprétation de Koen Plaetinck et Wim Van Hasselt.

 

Nicole Lizée (composition and visuals)

La compositrice montréalaise Nicole Lizée crée de la musique nouvelle inspirée par un mélange éclectique d’Influences incluant les premières vidéos MTV, le turntablism, la culture rave, le glitch, Hitchcock, Kubrick, David Lynch, le courant psychédélique et le modernisme des années 1960. Elle est fascinée par les erreurs faites par les technologies démodées et bien usées, erreurs qu’elle « glitche », note et intègre dans des exécutions en direct. Les compositions de Nicole vont des œuvres pour orchestre et platiniste solo faisant appel à des techniques de DJ entièrement notées et intégrées dans un contexte de musique de concert, à d’autres combinaisons instrumentales inorthodoxes incluant la console de jeux vidéo Atari 2600, des omnichords, des stylophones et des pistes de karaoké. Dans son œuvre en évolution, dont la palette est vaste, elle explore des thèmes tels que la dysfonction, la résurrection d’éléments désuets et l’exploitation de l’imperfection et du glitch pour créer une nouvelle forme de précision.

 

 

Echo de Clèves

Festivals for Compassion est un projet initié pendant l’été 2020 par le festival de musique néerlandais Wonderfeel. Son objectif était de faire preuve de solidarité vis-à-vis de toutes les personnes touchées de quelque manière que ce soit par la crise sanitaire. Pour ce festival virtuel dépassant les frontières nationales, la compositrice gréco-néerlandaise Calliope Tsoupaki a écrit une pièce qui a voyagé de festival en festival à travers toute l’Europe comme une sorte de relais musical – transmis chaque fois virtuellement.

Inspirés par cette initiative, les huit Festivals de Flandre ont créé en Belgique les Festivals for Compassion avec l’œuvre d’un compositeur flamand : Frederik Neyrinck. À partir de la Danse de Clèves extraite du Manuscrit des Basses Danses de Marguerite d’Autriche, celui-ci a composé Echo de Clèves : huit variations écrites pour huit solistes différents, de Gwen Cresens à Lieselot De Wilde. Chaque festival a pris en charge l’interprétation d’une de ces variations. Le Klarafestival a confié « sa » variation à la violoniste Alice Van Leuven. Celle-ci sera à nouveau présentée dans le cadre de Sound & Vision. Elle sera accompagnée d’images du photographe Peter De Bruyne.

 

Frederik Neyrinck (composition)

Le compositeur Frederik Neyrinck (1985) a étudié à Bruxelles, Stuttgart et Graz chez Piet Kuijken (piano), Jan Van Landeghem, Marco Stroppa et Clemens Gadenstätter (composition). En tant que compositeur, il a déjà collaboré avec différents ensembles et orchestres belges et internationaux. Il réalise, en outre, régulièrement des adaptations et transcriptions du répertoire existant. Ses œuvres ont été enregistrées notamment par I SOLISTI, Revue Blanche et SPECTRA. De 2020 à 2024, il est artiste en résidence de l’ensemble I SOLISTI. Il a reçu différentes distinctions, dont le prix de composition autrichien Staatsstipendium (2018) et le Förderpreis der Stadt Wien (2020). Il a été en 2017-2018 compositeur de la saison au Concertgebouw de Bruges. Il est également actif dans l’univers du théâtre musical et de l’opéra. Il est par ailleurs en résidence au LOD muziektheater et a collaboré avec le théâtre Kopergietery de Gand, makemake produktionen à Vienne et le Théâtre national d’Oldenburg. En tant que pianiste, il forme actuellement un duo avec Teresa Doblinger (clarinette basse/danse) avec lequel il a récemment remporté la bourse NASOM (New Austrian Sound Of Music) pour la saison 2020-2021.

 

Peter De Bruyne (visuals)

Peter De Bruyne (né en 1966 à Bruges, habite et travaille à Bruges) est la plupart du temps « sur la route » dans le cadre de son travail. Principalement aux États-Unis, mais au cours des dernières années, il a également sillonné la Flandre. Depuis dix ans déjà, Peter De Bruyne crée des photos qui semblent avoir été prises derrière un voile ou un pare-brise sous la pluie. Lorsque les détails sans importance s’estompent, reste seule l’essence : l’atmosphère d’un certain film ou d’une série, ancrée dans la mémoire collective, comme Sueurs froides d’Hitchcock ou Twin Peaks de David Lynch. Peter De Bruyne ne travaille pas en numérique et n’effectue aucune retouche ni aucun traitement Photoshop. Il capture l’atmosphère d’une photo prise exactement au bon moment.

 

 

The air we breathe

« The air we breathe est l’illustration de l’influence de l’homme sur l’environnement, » explique Saskia Venegas Aernouts : « notre surconsommation, notre surexploitation, la pollution et le déboisement ont mené à un épuisement des ressources naturelles, à une réduction extrêmement rapide des territoires non encore colonisés par l’homme, à l’extinction d’espèces animales et végétales et à une augmentation de la température sur terre... Voilà ce que nous avons accompli, voilà le résultat de notre manque d’empathie et de respect pour la terre et sa biodiversité. Sommes-nous vraiment si "humains" que cela ? Voilà la question que je me pose régulièrement. Cette composition est une invitation à cesser de prendre pour commencer à donner, une invitation à réparer les dommages que nous avons causés. Tout n’est pas encore perdu. »

The air we breathe est une ode au pouvoir et à la magie de la nature, l’arbre constituant un symbole important tout au long de la composition musicale et visuelle de cette création interdisciplinaire. La musique est composée de manière programmatique et commence avec des sonorités texturales presque aériennes esquissant un paysage morne. Une phrase aux accents de lamento prend ensuite progressivement le relais sur un passage énergique et fougueux symbolisant la force du monde naturel.

 

Saskia Venegas Aernouts (composition)

Saskia Venegas Aernouts est une compositrice, violoniste et créatrice de théâtre musical hispano-belge. Après avoir étudié le violon chez le violoniste baroque Pedro Gandia en Espagne, elle a déménagé aux Pays-Bas pour poursuivre l’étude de l’instrument à la haute école Codarts de Rotterdam. Depuis, elle a participé à des projets interdisciplinaires avec des artistes plasticiens, des danseurs et des acteurs. Ces expériences l’ont poussée à étudier également le théâtre musical à Codarts, formation qu’elle a achevée avec succès en 2013. En 2016, elle a obtenu son bachelier en composition au Koninklijk Conservatorium Antwerpen sous la direction de Wim Henderickx, Luc Van Hove et Alain Craens. Elle a également décroché en 2018 son master en composition avec la plus grande distinction. Son intérêt pour le comportement socio-politique de l’être humain est très présent dans ses propres créations et dans ses collaborations avec d’autres artistes, comme par exemple le metteur en scène de théâtre Milo Rau, avec lequel elle a travaillé durant ses deux productions pour le théâtre NTGent Orestes in Mosul (2019) et Familie (2020). Saskia Venegas Aernouts est la fondatrice et la directrice artistique de l’Ensemble Oihua. En 2017, l’Antwerp Symphony Orchestra a présenté la première de sa composition At the Aegean shores, et en 2018, l’HERMESensemble a interprété pour la première fois sa pièce A veces, el silencio es la peor mentira.

 

Nele Fack (visuals)

Nele Fack est une compositrice visuelle diplômée en 2010 comme céramiste à la LUCA School of Arts. Elle est spécialisée dans le mappage vidéo, une technique de projection ajoutant aux objets statiques la dimension, le mouvement et l’illusion. Son travail a déjà été présenté lors de festivals de lumières, dans des productions théâtrales et dans le cadre d’expositions en Finlande, en Norvège, en Croatie, en Allemagne et en Belgique. Sous le nom de Studio Sandy, elle collabore avec la réalisatrice Lisa Tahon et la dramaturge Phéline Thierens. 

 

 

Diamond Princess, 17.02.2020, Yokohama - Japan

En février 2020, l’artiste Karl Van Welden a séjourné au Japon. C’est à cette même période que le navire de croisière Diamond Princess était en quarantaine et ancré au Daikoku Pier de Yokohama. À bord du navire, on diagnostiquait les premières contaminations à la COVID-19 en-dehors de la Chine. Karl Van Welden a fixé ce moment depuis le parc Akarenga. À partir de mars 2020, le pianiste Frederik Croene a travaillé sur de nouvelles pièces pour piano intitulées Solastalgia. Ce néologisme décrit le sentiment de deuil face à la disparition de paysages en raison du réchauffement climatique, mais également l’angoisse par rapport aux urgences et à l’incertitude sur le plan écologique. L’intention musicale accentue la métaphore dramatique dans laquelle l’humanité s’est immobilisée, tout comme les passagers du Diamond Princess.

 

Frederik Croene (composition)

Le pianiste et compositeur Frederik Croene a été diplômé en 1999 du Conservatoire de Bruxelles et connaît depuis différents parcours dans le cadre desquels il mène une réflexion sur les identités multiples et en constante évolution du pianiste classique. Celles-ci trouvent leur origine dans un idiome romantique du 19e siècle, c’est pourquoi la virtuosité reste également pour Frederik Croene un important outil de communication. Il interprète des œuvres du répertoire classique, les enregistre et collabore par ailleurs étroitement avec des compositeurs comme Michael Beil, Johannes Kreisler, Simon Steen-Andersen, Michael Finnissey, Alexander Schubert et Stefan Prins. En 2010, il a formulé le concept du 'Piano Démécanisé', qui a constitué un tournant important dans sa carrière de compositeur-performeur. Avec la pianiste Elisa Medinilla, il a créé PIANOGUIDE, un groupe de réflexion dynamique pour les pianistes, qui organise des soirées de concerts avec des programmateurs, et pour lequel Frederik Croene écrit également de nouvelles pièces. Les autres domaines qu’il explore se concentrent davantage sur le travail transdisciplinaire (avec Karl Van Welden), l’improvisation et l’enregistrement en studio ou de performance intuitives (avec Timo van Luijk alias Af Ursin). Frederik Croene est par ailleurs professeur de piano et dirige l’atelier Vinim, un lieu d’expérimentation de musique nouvelle. Il a organisé dans une petite salle de Merelbeke PXP (2015-2020), une série de concerts de musique expérimentale.

 

Karl Van Welden (visuals)

En 2006, Karl Van Welden (°1980) a initié, sous le nom de Verenigde Planeten (Planètes unies), un cycle d'œuvres performatives et plastiques, basé sur la présence humaine dans l’univers. Quel est le rapport de l’homme minuscule avec l’immensité de l’univers ? Avec comme point d’ancrage les planètes de notre système solaire, David Van Welden cherche des réponses plastiques à cette question existentielle, avec une grande prédilection pour la lenteur du mouvement et la forme architecturale. Pour compléter le décor, chaque planète représente une série de projets différents. Une même planète peut prendre plusieurs formes, et l’étude ne s’arrête pas à la première présentation publique. Dans chaque série de projets, une même thématique et forme sont approfondies. Les lieux inhabituels jouent souvent un rôle important comme élément actif et source d’inspiration. D’autres œuvres de Karl Van Welden sont de moins grande envergure mais appliquent les mêmes stratégies. Il s’agit de dessins, de peintures, d’installations, d’interventions, de vidéos et d'œuvres tridimensionnelles qui, soit constituent un travail préliminaire, soit représentent une œuvre en soi, soit s’intègrent dans un ensemble plus large.

 

 

We’ll find you when the sun is black

La vidéo We’ll find you when the sun goes black d’Anouk De Clercq a été inspirée par le vers d’un poème écrit par Bertolt Brecht dans les années 1930 alors qu’il était en exil : « In den finsteren Zeiten / Wird da auch gesungen werden ? Da wird auch gesungen werden. Von den finsteren Zeiten. »  (Pendant les heures sombres, est-ce qu’on chantera aussi ? Oui, on chantera aussi. À propos des heures sombres.) Sur le plan visuel, Anouk De Clercq s’est inspirée de ce qu’on appelle 'terella', une petite boule aimantée représentant la terre, utilisée jusqu’à la fin du 20e siècle pour étudier les aurores boréales. La musique a quant à elle été composée par Vessel (pseudonyme du producteur musical britannique Sebastian Gainsborough).

 

Anouk De Clercq (visuals)

Anouk De Clercq (°1971, Gand) a étudié le piano à l’académie de musique de Gand et le cinéma à l’institut Sint-Lukas de Bruxelles. Ses films explorent le potentiel audiovisuel du langage numérique afin de créer des mondes possibles, dont une grande partie possède des caractéristiques architectoniques marquées. Elle est avant tout intéressée par ce qui se cache derrière la réalité ou entre le côté visible et l’imaginaire. Elle a obtenu plusieurs prix, dont le prix Illy à Art Brussels (2005) et un prix Ars Electronica Honorary Mention en 2014. Ses œuvres ont été présentées au Tate Modern, à la Whitechapel Art Gallery, au Centre Pompidou, au Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia, au MAXXI, au Festival international du film de Rotterdam et à Ars Electronica. Anouk De Clercq est chercheuse artistique à la School of Arts de Gand. Elle vit à Bruxelles et travaille à Gand. Elle est par ailleurs co-fondatrice de la plate-forme Auguste Orts et du projet On & For Production and Distribution, ainsi qu’initiatrice de Monokino. Anouk De Clercq est autrice du livre Where is Cinema, publié par Archive Books.

 

Vessel (composition)

Vessel est l’alter ego musical du compositeur londonien Sebastian Gainsborough. Son premier album Order of Noise est paru chez Tri-Angle Records. En 2014, son deuxième album Punish, Honey a connu un très grand succès. Le morceau Red Seks a été utilisé dans la bande-annonce du film de Park Chan-Wooks The Handmaiden. Après une tournée et de nombreuses résidences artistiques, il a publié à la fin 2018 son troisième album Queen of Golden Dogs. Vessel est co-fondateur du collectif musical Young Echo basé à Bristol, et a été en résidence à l’Aldeburgh Music, à la Tate et à la Somerset House.

 

 

Drei Choräle (penser à Satie)

Que se passe-t-il lorsqu’une metteuse en scène-chorégraphe et artiste plasticienne ayant une sensibilité pour le cinéma rencontre un musicien qui se laisse lui aussi guider par le silence et l’espace, qu’il explore au rythme de la lumière du soleil ? Que se passe-t-il lorsqu’une chorégraphe et un musicien réalisent un film dans lequel la danse, l’architecture et le paysage sonore de la ville se confrontent ? Le temps et l’espace s’étirent, faisant apparaître un biotope particulier qui, non seulement s’étend au-delà du musée et du théâtre de danse, mais crée en outre une nouvelle relation entre les danseurs, les artistes et le public.

 À l’occasion du Klarafestival, Soupart & Vandromme présentent Episode#1, le premier volet d’un film en cinq parties. Le film est une sorte de salle de spectacle alternative : l’immense espace de la Wild Gallery à Forest forme le cadre dans lequel les danseurs et danseuses proposent des figures issues de la palette chorégraphique d’Isabella Soupart, tandis que Guy Vandromme y ajoute au piano la musique lente et épurée d’Eva-Maria Houben, et que se glissent également dans la musique du film des sons ambiants venant compléter les paysages sonores captés par Guy Vandromme.

 

Eva-Maria Houben (composition)

Eva-Maria Houben (°1955) a étudié l’éducation musicale à la Folkwang-Hochschule für Musik de Essen et l’orgue chez Gisbert Schneider. Elle a obtenu un doctorat en musicologie et a enseigné à l’université Gerhard Mercator de Duisburg comme à la Robert Schumann Hochschule de Dusseldorf. De 1993 à 2021, elle a enseigné la théorie musicale et la musique nouvelle à l’institut de musique et de science musicale de l’université technique de Dortmund. Elle a publié de nombreux ouvrages consacrés à la musique classique contemporaine, aux compositeurs ainsi qu’à une nouvelle approche dans l’écoute de la musique traditionnelle. Par ailleurs, Eva-Maria Houben se produit depuis plus de 30 ans déjà comme organiste. Elle fait partie du groupe Wandelweiser, un groupe constitué de compositeurs possédant leur propre maison d’édition (Edition Wandelweiser). En tant que compositrice, elle a écrit des œuvres pour orgue, mais aussi pour piano, clarinette, trombone, violoncelle et autres instruments solistes. Elle a également composé pour voix et piano, pour des ensembles à vent et de musique de chambre, pour orchestre et pour chœur.

 

Isabella Soupart (visuals)

Isabella Soupart est une chorégraphe, danseuse, metteuse en scène et artiste visuelle d’origine russo-polonaise basée à Bruxelles. Elle est également actrice révélée au grand public dans le film Le Fils des frères Dardenne et travail avec le réalisateur franco-chilien Raoul Ruiz et la cinéaste berlinoise Maria Speth. Artiste transdisciplinaire, elle collabore régulièrement avec des artistes visuels, des compositeurs et des architectes. Elle réalise des performances et des œuvres visuelles à l’interface de plusieurs disciplines. Si son travail prend des formes multiples, de la production vidéo au spectacle vivant en passant par le théâtre musical et l’opéra, l’écriture chorégraphique est au centre de son oeuvre. Sa recherche d’une écriture singulière, non basée sur les codes de la danse contemporaine, l’a conduite à rencontrer des danseurs/interprètes qui incarnent d’autres histoires. Ses productions sont présentées dans les festivals et sur les scènes nationales et internationales. Elle est régulièrement invitée a présenter ses travaux dans les musées, où elle développe de nouveaux formats de danse en combinaison avec de nouvelles expériences d’écoute.

 

Guy Vandromme (piano)

Le pianiste et chef d’orchestre Guy Vandromme est un performeur, danseur, soliste, accompagnateur, chef d’orchestre et directeur artistique dans le domaine du théâtre musical et de l’opéra. Il a été un des moteurs de Bruges 2002, Capitale culturelle européenne. Il est responsable du festival Klankenstroom et a lancé dans le Sud-Tyrol le festival Talklang. Il tente de créer un changement dans le domaine du théâtre musical en tant que genre, et c’est dans cette optique qu’il collabore avec des artistes actuels et redécouvre des musiques oubliées. Sur son premier enregistrement solo en collaboration avec la soprano Olalla Aléman, paru en 2018 sous le label Edition Wandelweiser Records, figuraient Number Pieces de John Cage et Socrate d’Eric Satie.

 

Drei Choräle, a film by Isabella Soupart

CREDITS: Johanna Willig Rosenstein (dancer), Isabella Soupart (director and choreographer), Julien Lambert (director of photography), Johan Legraie (camera operator), Roel Snellebrand (field recording and audio set up), Noémie Sonveau (assistant and stage coordinator), Aurélien Bihr (set designer), Silas Bieri (sound mixer and editor), Elie Rabinovitch (film editor), Maxime Tellier (colorist), Noémie Sonveau (production manager)

production: Made in Bruxelles, ACT2

supported by: Vlaamse overheid, Klarafestival, Artonov Festival, WBI - Wallonie Bruxelles International

film set & location: Wild Gallery Brussels

piano: Steinway & Sons - 1986 - Collection Paul Mercelis