Boris Giltburg

Orchestre National de France

death and resurrection

Orchestre National de France
Bozar, Salle Henry Le Boeuf
billets

timing

11.03.2022 — 20:00

 

introduction

par Elsa de Lacerda

19:00 - Salon Oval Bozar (20')
 

Orchestre National de France

Cristian Măcelaru, direction

Boris Giltburg, piano

 

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livret de programme

 

 

tarifs


standard                     € 98 - 70 - 50 - 24


-30                                  € 35 - 25 - 12


position d'écoute                                € 16


 

programme

 

valentin silvestrov


Hymn 2001


 

Leoš Janáček


Taras Bulba


 

Maurice Ravel


Piano Concerto for the Left Hand in D major


 

Sergei Rachmaninoff


Symphonic Dances, Op. 45


 

à propos

Tarass Boulba est l’une des plus belles pages musicales du compositeur tchèque Leoš Janáček. Dans cette rhapsodie en trois tableaux, Janáček relate le destin du cosaque Tarass Boulba, d’après la nouvelle éponyme de l’auteur russe Nicolas Gogol. Tarass Boulba mène la lutte contre l’oppresseur polonais. Au premier tableau, il décapite l’un de ses fils, passé à l’ennemi par amour pour une Polonaise et donc coupable d’un acte de haute trahison. Dans le deuxième tableau, l’autre fils de Tarass Boulba est capturé, supplicié et exécuté publiquement sous les yeux de son père. En véritable martyr, Tarass Boulba poursuit sans relâche la lutte. Janáček donne à ce récit haut en couleur, aux accents romantico-nationalistes, une tonalité extrêmement émouvante.

Boris Giltburg, lauréat du Concours Reine Élisabeth 2013, interprétera ensuite au piano le Concerto pour la main gauche de Maurice Ravel. Cette œuvre est une commande de Paul Wittgenstein, frère du célèbre philosophe Ludwig Wittgenstein et pianiste de son état, qui avait perdu le bras droit durant la Première Guerre mondiale. Ce concerto en un seul mouvement fait la part belle à la rythmique et aux harmonies jazz.

L’Orchestre national de France, sous la baguette du chef roumain Cristian Măcelaru, clôturera le concert d’ouverture du Klarafestival 2022 par les Danses symphoniques de Serge Rachmaninoff. Dans cette œuvre composée en 1940 à Long Island (New York), le compositeur russe dresse le bilan de sa riche existence. Dans le premier mouvement, Rachmaninoff énonce le thème principal de sa Symphonie n° 1, dont la première avait été un échec retentissant. Dans le troisième mouvement, il intègre à la fois le thème du Dies irae (symbolique de la mort) et l’alléluia de la liturgie orthodoxe (symbolique de la résurrection).

Credits

coproduction

Klarafestival, Bozar

 

dans le cadre de

The European Galas

 

image

© Sascha Gusov