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Peer Gynt

a video installation for alfred schnittke's ballet

Belgian National Orchestra
Bozar, Salle Henry Le Boeuf
Programme

Belgian National Orchestra

Michael Schønwandt, conductor

Laure-Anne Iserief, Axel Guérin, dancers

Frans Maas, actor

Mien Bogaert, stage direction and scenography

Talitha De Decker, choreography

Benjamien Lycke, video and editing

Dennis Peschke, costumes

Antonia Evers, costume assistance

 

co-production Klarafestival, Bozar

 

flowers provided by Daniel Ost

chocolate gifts provided by Neuhaus

texts by Mien Bogaert and Lalina Goddard

 

 

alfred schnittke (1934-1998)

Peer Gynt

 

Prologue: Into the World

 

Act I: Norway

Peer and his Mother Åse

Peer’s Imagination

Peer at Ingrid’s Wedding Celebration

Appearance of Solveig and her Parents

Solveig-Peer (pas de deux)

The World of the Small-minded Locals

In the Mountains with Ingrid

The Troll-world

The Bøyg

Peer’s Solitude

Solveig Comes to Peer (pas de deux)

The Woman in Green

Åse’s Death (pas de deux)

 

intermission (20 minutes)

 

Act II: Out in the World – Illusions

Overture

Auditions

Emperor of the World

Peer’s Dance with the Whip

Solveig’s Dance

Peer’s Mad Dance

Peer’s Coronation

Finale

 

Act II: Return

Mesto

Andante

Peer’s Memories

Ingrid’s Burial

Scene with Solveig

The Onion

Despair and Escape

Deliverance

 

Epilogue: Out of the World

 

the concert is expected to end at 22:30

Clé d'écoute

PEER GYNT: ARGUMENT

 

Prologue: Into the World

Solveig erre dans le néant. Une mystérieuse boîte attire son attention.

 

Act I: Norway

Après plusieurs jours d’une absence inexplicable, le fils de paysans norvégiens Peer Gynt rentre chez sa vieille mère, Åse. (Peer and his mother Åse) Mais Åse croit difficilement à ses excuses fantastiques. En tout cas, pendant son absence, Peer a laissé passer la chance d’épouser Ingrid, la riche fille de paysans : un autre l’a demandée en mariage et s’apprête à l’épouser. Peer affirme qu’il sera roi un jour, ou, qui sait, peut-être même empereur… (Peer’s Imagination)

Bien qu’il ne soit pas invité, Peer arrive au mariage d’Ingrid et de son promis. (Peer at Ingrid’s wedding celebration) Il y rencontre une Ingrid malheureuse, qui accueille ses hôtes avec des morceaux de tarte (Appearance of Solveig and her parents). Tard dans la soirée, Peer rencontre Solveig, la fille d’un pasteur arrivé depuis peu (Pas de deux : Solveig-Peer). C’est le coup de foudre, mais le mari d’Ingrid gâche le plaisir (The World of the small-minded Locals).

Pour se venger, Peer part avec Ingrid, provoquant la colère des villageois (In the mountains with Ingrid). Mais cela ne donne rien avec Ingrid, et il l’abandonne dans la montagne. Poursuivant sa route, Peer arrive chez le roi des trolls (The Troll-World). Au début, il est tenté par l’idée d’épouser la fille du roi des trolls, mais elle menace bientôt de le piéger. Paniqué, il s’enfuit.

Seul dans les montagnes, Peer Gynt s’emporte contre lui-même (The Boyg). Que va-t-il faire ? Retourner voir Solveig ? Ou nier ses problèmes ? Il décide de s’enfoncer dans la montagne et de s’y bâtir une cabane (Peer’s Solitude).

Solveig, qui est entretemps partie à la recherche de Peer, le trouve dans sa cabane (Solveig comes to Peer). Leur bref bonheur est interrompu par la fille du roi des trolls qui révèle à Peer qu’elle est enceinte de lui et qu’elle le traquera à jamais (The Woman in Green). Peer fuit l’enfant qui lui ressemble étonnamment – et abandonne par là même Solveig.

De retour chez lui, Peer remarque que sa mère est mourante (Åse’s death). Il essaie de l’égayer avec des récits fantastiques, en vain. Devenu orphelin, il décide de quitter la Norvège – loin de la fille troll, loin de lui-même.

 

Act II: Out in the World – Illusions

Une aube idyllique. Peer est parti en Amérique, où il vit dans la rue (Ouverture). En plein street act, il est découvert par Anitra, qui l’emmène à Hollywood (Auditions). Une première séance photos – avec Peer dans le rôle-titre d’un film de superhéros – se passe bien (« Emperor of the World »), et Anitra l’emmène chez elle. Là, elle lui montre tous les recoins de la chambre (Peer’s dance with the whip). Attaché à un lit, Peer repense à Solveig (Solveig’s dance). Est-il à la bonne place ? Il se détache et – conscient qu’à chose faite il n’est point de remède –, se précipite dans le jeu qu’Anitra joue avec lui (Peer’s mad dance). Lors d’une deuxième séance photos, Peer se tient devant les caméras avec Anitra (Peer’s coronation). Mais son passé continue à le poursuivre et petit à petit, il perd pied avec la réalité (Finale). Quand Peer constate qu’il se trouve dans un asile, il est déjà trop tard.

 

Act III: Return

Des années plus tard, Peer est libéré de l’asile et revient en Norvège en bateau (Mesto). Sur le bateau, il est abordé par un personnage méphistophélique : le Fondeur de boutons (Andante). Refusant de se laisser prendre son âme dès à présent, Peer engage une lutte avec le diable. Le bateau fait naufrage et Peer disparaît dans les flots.

Peer se réveille sur une plage de Norvège. Il revient dans son village, mais ne voit que des ruines (Peer’s memories). Il voit alors la défunte Ingrid exposée dans la vielle ferme où avait eu lieu le mariage. Son mari, assis à côté d’elle, se tait (Ingrid’s burial). Peer rencontre une deuxième fois le Fondeur de boutons et s’entend dire qu’il n’est ni suffisamment bon pour le ciel, ni suffisamment mauvais pour l’enfer. À l’instar d’un bouton mal fait – sans trous – il doit être refondu et à nouveau coulé.

Fuyant dans les montagnes – où le bois a brûlé –, Peer remarque la cabane qu’il avait bâtie. Il présume que Solveig l’y attend, mais ne parvient pas à l’atteindre (Scene with Solveig). Il se confronte alors à lui-même (The Onion / Despair and escape). Le Fondeur de boutons frappe une troisième fois à sa porte (Deliverance).

 

Epilogue: Out of the World

Peer erre entre ciel et enfer. Qu’a représenté sa vie ? A-t-il réussi à être quelqu’un, ou sa vie a-t-elle été menée par les circonstances?

 

 

PEER GYNT: LES NOTES DE PROGRAMME

Le compositeur germano-soviétique Alfred Schnittke est connu pour être l’un des symphonistes les plus captivants de l’après-guerre. Le Belgian National Orchestra a déjà programmé à plusieurs reprises sa musique étourdissante. Nous donnons cette fois la première belge de l’œuvre peut-être la plus exigeante d’Alfred Schnittke : un ballet de plus de deux heures pour gros effectif, intitulé Peer Gynt. Et cela non pas dans une version de concert, mais dans la mise en scène d’une jeune équipe menée par Mien Bogaert.

 

Peer Gynt, c’est tout d’abord et avant tout une pièce de théâtre du Norvégien Henrik Ibsen, qui écrit ce long poème dramatique en vers en 1867. Tout comme le Faust de Goethe, Peer Gynt compte un nombre incroyable de personnages ; la pièce se déroule dans d’innombrables lieux, et le protagoniste est accompagné par une sorte de figure diabolique. Peer Gynt est un noceur qui, incapable de donner une direction à sa vie, préfère vivre dans ses fantasmes plutôt que de se confronter à la réalité. Se sentant souillé après une rencontre avec une fille de trolls, il fuit son amour de jeunesse et erre longuement dans le monde ; mais il fait plus de mal que de bien et rentre chez lui à la fin de sa vie. Il est alors « sauvé » de façon toute faustienne par Solveig, son amour de jeunesse qui l’a attendu tout ce temps.

Aujourd’hui encore, la pièce de théâtre d’Ibsen est jouée avec la régularité d’une horloge. L’histoire du noceur norvégien bénéficie d’une notoriété supplémentaire grâce à la musique de scène qu’Edvard Grieg a écrite pour Peer Gynt. Composée de deux suites d’orchestre, cette musique est inscrite au hit-parade de la musique classique. Les titres des morceaux de cette suite d’orchestre évoquent les principaux personnages : Åse, la mère de Peer Gynt ; Ingrid, la riche fille de paysans ; Solveig, le véritable amour de Peer Gynt ; le roi des trolls ; et l’exotique Anitra qui séduit Peer Gynt en Afrique.

 

La version de ballet de John Neumeier

L’histoire du Peer Gynt d’Alfred Schnittke commence avec le chorégraphe américain John Neumeier, le directeur du ballet du Staatsoper de Hambourg depuis 1973. Dans les années 1980, il décide de faire un nouveau ballet, basé sur le Peer Gynt d’Ibsen, et il engage pour la musique Alfred Schnittke, un compositeur dont il a déjà utilisé plusieurs fois la musique pour d’autres ballets.

John Neumeier écrit lui-même le livret de son ballet, en restant fidèle à l’original d’Ibsen, à deux importantes modifications près : il assimile les errances de Peer Gynt à des tentatives de carrière à Hollywood en tant que danseur, acteur ou encore producteur de films. Comme chez Ibsen, Peer Gynt cède peu à peu à la folie des grandeurs. La deuxième modification de taille est l’ajout d’un épilogue de 25 minutes.

« Quand je vais voir des représentations de Peer Gynt au théâtre », raconte John Neumeier, « je suis toujours déçu par la fin. Solveig a attendu Peer très longtemps, mais la pièce se termine quand il arrive enfin chez elle. […] Je veux assister à leur vie commune, voir comment ils se rapprochent lentement, les émotions qu’ils ressentent. L’épilogue est le cœur spirituel et métaphysique de toute la pièce : un adagio sans fin, des retrouvailles rituelles au-delà du réel. »

 

Les expériences de mort imminente d’Alfred Schnittke

« Réunir musique sérieuse et musique légère, tel est le but de ma vie », a un jour affirmé Alfred Schnittke, « dussé-je me casser la figure. » Jusqu’en 1990, le compositeur et pianiste germano-soviétique habite et travaille à Moscou, où il élabore progressivement une technique de composition polystylistique, avec Charles Ives, Luciano Berio et Bernd Alois Zimmermann pour principales sources d’inspiration. Outre de la musique de chambre, des concertos et des symphonies, Alfred Schnittke écrit la musique d’environ 70 films différents – des partitions particulièrement riches que l’on redécouvre depuis le changement de siècle. Après l’effondrement de l’Union soviétique, Alfred Schnittke s’installe à Hambourg, où il vit jusqu’à sa mort en 1998.

Le terme polystylistique est aujourd’hui encore important pour caractériser le Peer Gynt de Schnittke. La partition réunit de manière très exubérante l’héritage de compositeurs tels que Chostakovitch et Mahler, le sérialisme de Darmstadt, le jazz, le tango et bien d’autres influences encore. Et pourtant, Peer Gynt est plus qu’un pot-pourri hétéroclite de citations musicales employées de façon impropre, ironique ou même considérablement dénaturée. La musique de ballet du premier acte – imagée et pleine de clichés – revient détournée au troisième acte. Finalement, d’un point de vue musical, les trois actes semblent dessiner un grand prologue avant l’épilogue magistral, dans lequel revient l’ensemble du matériau musical, abordé sous un autre angle. Sub species aeternitatis. Cinq chœurs (enregistrés) produisent des sons marginaux qui plongent les auditeurs dans une expérience presque mystique.

En 1985, Alfred Schnittke fait un premier infarctus. Il reste inconscient durant plusieurs mois, et l’on déclare sa mort clinique à trois reprises. Les expériences de mort imminente dont il se souvient au réveil constituent sa principale source d’inspiration pour la musique de l’épilogue de Peer Gynt.

 

Des étincelles irrationnelles

Le Belgian National Orchestra collabore avec le Klarafestival et Bozar pour la première belge du Peer Gynt de Schnittke ; il a par ailleurs engagé une jeune équipe menée par le metteur en scène et scénographe Mien Bogaert pour une mise en espace dans la salle Henry Le Bœuf. L’orchestre, mené par le chef d’orchestre danois Michael Schønwandt, est surmonté d’une installation monumentale, à l’intérieur et au-dessus de laquelle deux danseurs et un comédien interprètent – en live comme en vidéo – les personnages originaux du Peer Gynt d’Ibsen. La chorégraphie est confiée à Talitha De Decker. Benjamien Lycke signe les vidéos.

Le costumier et maquilleur Dennis Peschke place Peer Gynt, le jeune homme qui ne veut pas devenir adulte et souffre de la folie des grandeurs, quasiment nu sur scène, avec pour seuls attributs signifiants une couronne en papier, un slip et son corps qui danse. « Tous les personnages que Peer rencontre font partie de son imagination et portent des masques, à l’exception de Solveig. Ils ne reflètent pas la réalité, mais incarnent les angoisses que Peer fuit en permanence. Solveig est la seule à pouvoir accéder directement à lui. »

« Peer Gynt est cette part de notre personnalité qui met de côté les vérités désagréables pour continuer à vivre », explique Mien Bogaert. « La connaissance n’est pas en cause : nous savons pertinemment que notre mode de vie actuel n’est pas durable, que nous commettons une injustice envers quelqu’un chaque fois que nous consommons et – pour les plus pessimistes d’entre nous – que notre présence sur cette planète cause plus de mal que de bien. Pourtant, nous vivons. Peer Gynt, c’est l’étincelle irrationnelle qui excuse nos actes au quotidien. Dans cette étincelle, celle qui fait de nous des êtres humains, se glisse une dose incroyable de beauté. »

 

Mien Bogaert

Biographies

Mien Bogaert – mise en espace et scénographie

Mien Bogaert étudie les sciences de l’art à l’UGent et le Regie Musiktheater à la Hochschule für Musik und Theater de Hambourg. Dramaturge pour le BNO, il exerce également comme metteur en scène, librettiste et scénographe. Il alterne mises en scène du répertoire existant et nouvelles créations, comme À l’extrême bord du monde (La Monnaie, 2020). Il est l’auteur du livret de MONU (Concertgebouw Brugge, 2015) et de l’« opéra bref » A Safe and Special Place (Ensemble Modern, 2019). Son prochain projet sera la mise en scène et la scénographie d’EDELWILD pour KOPERGIETERY Gent (avril 2022).

 

Benjamien Lycke – vidéo et montage

Benjamien Lycke étudie la composition au Conservatoire de Gand et la composition pour le cinéma au Royal College of Music à Londres. Son œuvre varié s’étend du cinéma à la danse et au théâtre, et englobe les « opéras brefs » PUCK (2016) et CYCLOPS (2017), et le requiem de guerre multimédia MONU (Concertgebouw Brugge, 2015). Benjamien Lycke participe en tant que vidéaste à des spectacles de danse comme Tinkling I et à la production d’opéra À l’extrême bord du monde (La Monnaie, 2020). Il a récemment proposé une surprenante mise en images du Carnaval des Animaux pour la Chapelle Reine Elisabeth.

 

Dennis Peschke – costumes et maquillage

Dennis Peschke a étudié le stylisme à la Hochschule für Angewandte Wissenschaften de Hambourg et le maquillage au Staatsoper de Hambourg. Il a travaillé comme costumier pour des productions de la Deutsches Schauspielhaus, du Staatsoper de Hambourg, du Theater Oberhausen et de la Hochschule für Musik und Theater de Hambourg. En janvier 2020, il est semi-finaliste du RING AWARD 2020 et il reçoit cette même année le Baden-Baden Award 2020 de l’Industrie- und Handelskammer (IHK). Depuis 2017, il est chef assistant du maquillage du Staatsoper Hamburg et du Hamburg Ballett John Neumeier.

 

Talitha De Decker – chorégraphie

Talitha De Decker obtient son diplôme de chorégraphe en 2014 à la Fontys Hogeschool voor de Kunsten de Tilburg. Elle signe les chorégraphies de MONU (2015) et de l’« opéra bref » PUCK (2016). Les spectacles TINKLING I et SNAP XL ont tous deux abondamment tourné en Belgique et à l’étranger. En sa qualité de danseuse, elle travaille avec The Retronettes, Strange People, Criaturas et Theater Tol. En 2010, elle fonde à Eeklo sa propre école de danse, Dansschool Movimento. Elle a récemment réalisé le spectacle Figure it Out, qui partira en tournée la saison prochaine.

 

Axel Guérin – danseur

Avec son partenaire acrobate Winston Reynolds, Axel Guérin étudie à l’Academy of Circus and Performing Arts de Tilburg, où il se spécialise en danse acrobatique au sol en duo. Il obtient son diplôme en 2016 ; il tourne alors avec Pirates of the Carabina et JABADAO et joue dans des spectacles comme family trees (KOPERGIETERY). Il collabore à des productions de Florentina Holzinger et, depuis 2016, travaille régulièrement avec la compagnie d’Alexander Vantournhout, Not Standing. Il danse actuellement dans les spectacles Through the Grapevine et SCREWS.

 

Frans Maas – comédien

Frans Maas a terminé sa formation de comédien il y a 50 ans au Conservatoire royal d’Anvers. Parmi ses rôles les plus marquants, citons Caligula, Willy Brandt dans Democracy, Robert Schumann dans Clara, Robert en Johannes, Gabriel Garcia Marquez dans Kroniek van een Aangekondigde Dood [Chronique d’une mort annoncée], Créon dans Antigone, Znorko dans Enigma Variaties. Il interprète un des rôles principaux dans Je Anne, Zacco & Vanzetti et My Fair Lady. Il joue huit monologues, parmi lesquels Het Behouden Huis, De Kreutzersonate, Kameleon, Don Juan et Ze zijn me vergeten.

 

Laure-Anne Iserief – danseuse

Laure-Anne Iserief termine ses études de danseuse et de professeure de danse au Conservatoire royal d’Anvers en 2017. Elle fait partie de WOLF, un jeune collectif théâtral anversois, qui, dans le spectacle Filter, explore la concentration en période de stress. Elle danse en outre dans Una Casa Cascata de la compagnie multidisciplinaire Hanafubuki. Laure-Anne Iserief enseigne actuellement la conscience physique au de!Kunsthumaniora à Anvers.

 

Antonia Evers – assistante aux costumes et comédienne

Antonia Evers étudie le stylisme à la Hochschule für Angewandte Wissenschaften à Hambourg et a terminé son bachelor l’été dernier avec une thèse intitulée Carl Gustavs Jungs Betrachtung des seelischen Gleichgewichts. En 2020, elle est assistante aux costumes pour une production de Così fan tutte (Mozart) signée Christof Loy, donnée aux Salzburger Festspiele. Elle réalise les costumes de la production Die kluge Elise dans le cadre de l’« akademie kontemporär 2021 Hamburg ». Elle travaille également dans le monde de la publicité en tant que styliste et costumière, essentiellement en collaboration avec Virus, une entreprise de contenu en ligne hambourgeoise.

Extra

16:00 - 17:30

Cinematek

Le personnage Peer Gynt dans un village congolais dans un court-métrage de Michiel Robberecht.

Entre le court-métrage et le making-off, il y a une courte interview avec le réalisateur.

 

21:30 - 22:30

Klarafestival LOUNGE 

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#letspartytogether  #letsomertogether

Membres d’orchestre et/ou choeur

CONCERTMASTER

Alexei Moshkov

 

FIRST VIOLINS

Olga Scroubkova

Sarah Guiguet *

Maria Elena Boila

Françoise Gilliquet

Akika Hayakawa

Serge Stons

Dirk Van de Moortel

Nidjal Jebali

Asiza Salahova

Isabelle Scoubeau

Gabrielle Mazzon

 

SECOND VIOLINS

Peter Bogaert

Nathalie Lefin *

Marie-Daniëlle Turner *

Hartwig D’Haene

Ana Spanu

Isabelle Liagre

Juliette Janssen

Radostina Tchalakova

Ingrid Vanmosselvelde

Louis Noel

 

VIOLAS 

Marc Sabbah *

Mihoko Kusama *

Dmitry Ryabinin *

Sophie Destivelle

Katelijne Onsia

Marinela Serban

Edouard Thise

Song Aun Mun

 

ORGAN / HARPSICHORD

Karol Golebiowski

 

CELESTA

Flavio Casaccio

 

CELLOES

Dmitry Silvian **

Herwig Coryn

Tine Muyle * 

Harm Van Rheeden

Taras Zanchak

Corentin Faure

 

DOUBLE BASSES

Svetoslav Dimitriev *

Ludo Joly * 

Serghei Gorlenko *

Dcan Ishimoto

Miguel Meulders

Gergana Terziyska 

 

FLUTES

 

Denis-Pierre Gustin *

Jeremie Fevre *

Laurence Dubar * 

 

OBOES

Arnaud Guittet *

Ilona Ingels 

Bram Nolf *

 

CLARINETS

Julien Beneteau **

Geert Baeckelandt

Vladimir Patchinski

 

BASSOONS

Bert Helsen *

Filip Neyens *

Bob Permentier *

 

PIANO

Geert Callaert


 

HORNS

Anthony Devriendt *** 

Katrien Vintioen *

Jan Van Duffel *

Bernard Wasnaire *

Dries Laureyssen

 

TRUMPETS

Leo Wouters  ***

Ward Opsteyn *

Bram Mergaert

Thomas Mellaerts 

Bert Mees 

 

TROMBONES

Guido Liveyns *

Bruno Debusschere

Sander Vets

Cyril Francq

 

TUBAS

Stijn Aertgeerts 

 

TIMPANI

Nico Schoeters ***

 

PERCUSSION

Arthur Ros 

Koen Maes

Carlo Willems

Jens De Pauw

Pieter Vincken

Frederik Sannen

Karel Opsteyn

Jasmijn Vandecaetsbeek

Mathias Roofthooft

 

HARP

Annie Lavoisier

 

***  principal

**   first soloist

*     soloist

Partenaires

main partners
Klara, KPMG, Nationale Loterij-meer dan spelen

festival partners
Brouwerij Omer Vander Ghinste, Interparking, Proximus, Yakult

public funding
BHG, Nationale Bank van België, Vlaamse Gemeenschap, Vlaamse Gemeenschapscommissie

cultural partners
Bozar, Concertgebouw Brugge, Davidsfonds, DESINGEL, Flagey, KVS, Muntpunt, Théâtre Les Tanneurs

official festival suppliers 
Brand it Fashion, Café Costume, Café Victor, Casada, Daniel Ost, Fruit at Work, Humus X Hortense, Harvest, Les Brigittines, Neuhaus, Pentagon, Piano’s Maene, Thon Hotels

media partners 
BRUZZ, BX1, Canvas, Clearchannel, De Standaard, Eén, La Libre, La Première, La Trois, Musiq3, Radio 1,  Ring TV, visit brussels