Of These, Hope
charpentier’s te deum & campra’s requiem
a nocte temporis
Chœur de Chambre de Namur
Reinoud Van Mechelen, haute-contre and artistic direction
Ilse Eerens, dessus
Guy Cutting, taille
Lisandro Abadie, bas
co-production Klarafestival, Bozar
flowers provided by Daniel Ost
chocolate gifts provided by Neuhaus
texts by Lalina Goddard
marc-antoine charpentier (1643-1704)
Te Deum in D major, H. 146
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Prélude (Marche en rondeau)
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Te Deum laudamus
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Te aeternum Patrem
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Pleni sunt caeli et terra
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Te per orbem terrarum
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Tu devicto mortis aculeo
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Te ergo quaesumus
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Aeterna fac cum sanctis tuis
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Dignare, Domine
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Fiat misericordia tua
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In te, Domine, speravi
Motet pour les trépassés à 8, H. 311, "Plainte des âmes du Purgatoire”
andré campra (1660-1744)
Messe de Requiem
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Introïtus
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Kyrie
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Graduale
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Offertorium
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Sanctus
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Agnus Dei
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Post-Communio
Le Motet pour les trépassés et le Te Deum de Charpentier
Durant toute sa carrière, Marc-Antoine Charpentier (1643-1704) a dû s’effacer devant le puissant Jean-Baptiste Lully, qui, en sa qualité de compositeur de la Cour du roi Soleil, exerce un monopole sur la vie musicale en France. De même, l’œuvre de Charpentier est rapidement tombé dans l’oubli après sa mort. Mais tout a changé avec la redécouverte du Te Deum par le musicologue Carl de Nys en 1953, et l’adoption de son prélude pour indicatif de la European Broadcast Union. Depuis lors, la musique de Charpentier trouve de plus en plus souvent le chemin de la scène, et le compositeur est sorti de l’ombre de Lully pour s’imposer comme l’une des figures majeures du baroque français.
Si Lully est un Italien qui excelle dans le style français, Charpentier est un Français très influencé par la tradition italienne. Il part à Rome à l’âge de dix-huit ans et y étudie pendant trois ans auprès d’un célèbre compositeur de l’époque, Giacomo Carissimi, dont les mélodies particulièrement expressives et les harmonies audacieuses marqueront son œuvre d’une empreinte durable. À son retour à Paris en 1670, Charpentier s’installe dans un appartement de la duchesse Marie de Guise. « Artiste en résidence », il compose pour Mademoiselle de Guise plusieurs pièces d’inspiration italienne, au nombre desquelles des œuvres dramatiques et des motets. Il n’est pas rare qu’il y réserve un rôle de premier plan à la partie de haute-contre (voix de ténor aiguë), qu’il chante lui-même.
Le Motet pour les trépassés est probablement également une œuvre de commande écrite pour la duchesse de Guise. Avec le décès de son neveu le duc de Guise en 1671 et celui de la duchesse d’Orléans en 1672, la famille connaît une longue période de deuil qui nécessite moult musiques funèbres. Le Motet pour les trépassés, sous-titré « Plaintes des âmes du purgatoire », est un assemblage de citations du livre de Job. L’Ancien Testament dépeint Job sous les traits d’un homme riche que Dieu met durement à l’épreuve en lui prenant tout : ses enfants, son argent et sa santé. L’essentiel du livre de Job est un dialogue entre ce dernier et ses amis, qui voient dans son infortune une preuve de ses péchés. Le texte du motet est cependant un monologue qui se concentre sur la douleur de Job, affligé et ne comprenant pas pourquoi Dieu le punit aussi sévèrement. Charpentier met en musique les lamentations de Job en faisant alterner voix douces et plaintives et cris de désespoir.
Charpentier reste au service de Mademoiselle de Guise pratiquement jusqu’à la mort de celle-ci, en 1688. Entretemps, il se fait peu à peu un nom à Paris : il s’associe à la Troupe du Roy, la compagnie de théâtre de Molière, et compose à de nombreuses reprises de la musique sacrée pour le Dauphin, le prince héritier de la couronne de France. Sa réputation croît malgré le grand Lully, qui tient d’une main ferme la vie musicale de la Cour et ne souffre aucune concurrence. Charpentier cherche donc sa chance ailleurs et accède à la renommée par sa musique sacrée – avec, pour apogée de sa carrière, la prestigieuse position de maître de musique de Saint-Louis, la plus grosse église jésuite de Paris.
C’est à cette époque (entre 1682 et 1692) que Charpentier écrit son Te Deum en ré majeur, une œuvre religieuse de grande envergure, ou « grand motet » pour solistes, chœur et orchestre. Composé de onze mouvements, le Te Deum débute par le célèbre prélude « Marche en rondeau », qui inaugure aujourd’hui le Concours Eurovision de la chanson. Dans les mouvements suivants, les solistes et le chœur rejoignent progressivement l’imposant ensemble. On ignore pour quelle occasion Charpentier composa cette musique héroïque – il pourrait s’agir de la victoire des Français après la bataille sanglante de Steinkerque en 1692, mais une autre hypothèse avance qu’elle visait à célébrer la Paix de Nimègue en 1678. La tonalité guerrière de ré majeur et l’ajout de trompettes militaires et de timbales devaient dans tous les cas éveiller des sentiments combattifs et glorieux chez l’auditeur.
Le Requiem d’André Campra
« J’ai tâché autant que j’ai pu de mêler avec la délicatesse de la musique française la vivacité de la musique italienne », écrit André Campra (1660-1744) dans la préface de son premier livre de cantates. Tout comme Charpentier, Campra est un homme de deux mondes, l’Italie et la France, mais aussi le théâtre et la religion. De petit chanteur à la cathédrale d’Aix-en-Provence, il devient maître de musique de Notre-Dame de Paris et bâtit ainsi une carrière de compositeur de musique sacrée. Il nourrit dans le même temps une grande passion pour le théâtre ; mais, craignant des remontrances de l’Église, c’est en catimini qu’il écrit opéras et cantates, publiés anonymement ou au nom de son frère. C’est cependant bientôt un secret de Polichinelle que le maître de chapelle de Notre-Dame mène une double-vie ; il signe au total pas moins de 27 opéras. Ses rapports à couteau tiré avec les autorités ecclésiastiques se détendent en 1718, lorsque Louis XV lui octroie la somme considérable de 500 livres afin de l’encourager pour ses compositions variées et de qualité. Ce soutien de la cour autorise explicitement Campra à poursuivre ses deux rêves. Et dans les dernières décennies de sa vie, il sera à la tête aussi bien de la Chapelle royale que de l’Académie royale de musique.
Avec la Messe des Morts, Campra compose son unique requiem, vraisemblablement vers 1722. L’œuvre est écrite pour solistes, chœur et orchestre, et fait alterner airs, récits (passages déclamés) et ensembles. Elle arbore ainsi les dimensions imposantes et la structure contrastante d’un grand motet. Les sept mouvements (Introïtus, Kyrie, Graduale, Offertorium, Sanctus, Agnus Dei et Post-Communio) commencent chacun par un prélude instrumental et se terminent par un chœur. Avec ses trois grands chœurs homogènes, l’Offertorium constitue le cœur du requiem. Campra réalise dans cette œuvre une synthèse musicale unique : les airs, par leur chant syllabique (une note par syllabe) et leurs courtes phrases symétriques, présentent un caractère typiquement français, tandis que les harmonies changeantes et les ritournelles (intermèdes musicaux) expressives respirent le style italien. La religion et le drame y semblent également réunis. Campra enveloppe son requiem d’une atmosphère contemplative, presque mystique, tandis que les couleurs orchestrales contrastées, les ornements vocaux et les rythmes vifs font crépiter le feu d’artifice dramatique d’un opéra.
Reinoud Van Mechelen
Le ténor belge Reinoud Van Mechelen a construit une carrière internationale en un rien de temps. Vainqueur en 2017 du prestigieux prix Caecilia dans la catégorie Jeune musicien de l’année, il partage aujourd’hui régulièrement la scène avec de célèbres ensembles baroques comme le Collegium Vocale Gent, Le Concert Spirituel et Hespèrion XXI. Il a également fait ses débuts à l’opéra, entre autres avec le rôle-titre de Pygmalion (Rameau) ou en incarnant Tamino (Die Zauberflöte, Mozart), Nadir (Les Pêcheurs de perles, Bizet) ou encore Ferrando (Così fan tutte, Mozart). En 2016, il a fondé son propre ensemble, a nocte temporis.
Ilse Eerens
La soprano belge Ilse Eerens a achevé ses études à la Nieuwe Opera Academie à Amsterdam et à La Haye. Depuis lors, elle est régulièrement invitée sur les scènes internationales, notamment au Theater an der Wien et à la Philharmonie de Paris. Son répertoire lyrique éclectique va de Pamina (Die Zauberflöte, Mozart) à La Vierge (Jeanne d’Arc au bûcher, Honegger) ou encore au rôle-titre de La Petite Renarde rusée (Janáček). Parmi ses récents succès, citons Die Jahreszeiten (Haydn) avec l'Orchestre du XVIIIe siècle et le Requiem de Mozart avec l’orchestre de la Fondation Gulbenkian, sous la direction de Lorenzo Viotti.
Guy Cutting
Le ténor britannique Guy Cutting détient une licence en musique, mention très bien, du New College d’Oxford. En 2013, il se voit décerner le Jeffrey Thomas Award par les American Bach Soloists et il est actuellement une Rising Star of the Enlightenment. Parmi ses engagements, citons ses prestations avec The Orchestra of the Age of Enlightenment, The Academy of Ancient Music et le Collegium Vocale Gent. Il est membre du Damask Vocal Quartet et a enregistré des airs de Scarlatti et Haendel pour le label Avie, de Charpentier, Couperin, Blow et Mozart pour Novum ou encore Passion de Gabriel Jackson pour Delphian.
Lisandro Abadie
Le baryton-basse argentin Lisandro Abadie a étudié à la Schola Cantorum Basiliensis et à la Musikhochschule de Lucerne. En 2006, il reçoit le Edwin Fischer Gedenkpreis. Il partage alors la scène avec des ensembles comme Les Arts Florissants, The Orchestra of the Age of Enlightenment et Les Talens Lyriques. Son répertoire lyrique s’étend de Monteverdi à la musique contemporaine, avec un intérêt marqué pour Haendel et Viktor Ullmann. Parmi ses nombreux enregistrements, on trouve entre autres Siroe (Haendel), Phaëton (Lully) et les madrigaux et les Vêpres à la Vierge de Monteverdi.
Choeur de Chambre de Namur
Depuis sa création en 1987, le Chœur de Chambre de Namur défend le patrimoine musical régional (Lassus, Arcadelt, Rogier, Du Mont, etc.), sans pour autant perdre de vue le grand répertoire pour chœur. Cette formation, très régulièrement invitée par la plupart des grands festivals en Europe, réalise de nombreux enregistrements. Parmi ses récents succès, citons Les Indes Galantes à l’Opéra de Paris et la création de Goethes-Fragmente du compositeur belge Michel Fourgon. Depuis 2010, la direction artistique de l’ensemble est confiée à Leonardo García Alarcón.
Marc-Antoine Charpentier, Te Deum, H. 146
I. Prelude
II. Te Deum laudamus
Te Deum laudamus:
te Dominum confitemur.
[FR]
(basse)
Dieu, nous te louons,
Seigneur, nous t’acclamons
III. Te aeternum Patrem
Te aeternum patrem, omnis terra veneratur.
Tibi omnes Angeli:
tibi caeli et universae potestates.
Tibi cherubim et seraphim,
incessabili voce proclamant:
"Sanctus, Sanctus, Sanctus Dominus Deus Sabaoth."
[FR]
(chœur et solistes)
Père éternel, toute la terre te vénère.
C’est pour toi que tous les anges,
pour toi, que toutes les puissances du ciel,
pour toi, que les chérubins et les séraphins,
chantent d’une voix ininterrompue :
« Saint, Saint, Saint Le Seigneur, Dieu Sabaoth [des Armées]
IV. Pleni sunt caeli et terra
“Pleni sunt caeli et terra maiestatis gloriae tuae."
Te gloriosus Apostolorum chorus,
Te Prophetarum laudabilis numerus,
Te Martyrum candidatus laudat exercitus.
[FR]
(chœur)
« Les cieux et la terre sont remplis de la grandeur de Ta gloire. »
C’est toi que le chœur glorieux des Apôtres,
toi que le nombre illustre des Prophètes,
toi que l’armée radieuse des martyrs louent.
V. Te per orbem terrarum
Te per orbem terrarum
sancta confitetur Ecclesia:
Patrem immensae maiestatis;
Venerandum tuum verum et unicum Filium;
Sanctum quoque Paraclitum Spiritum.
Tu rex gloriae, Christe:
Tu Patris sempiternus es Filius.
Tu, ad liberandum suscepturus hominem,
non horruisti Virginis uterum.
[FR]
(haute-contre, taille, basse)
Toi que par toute la terre,
la sainte Église acclame :
Père à la majesté infinie ;
ton unique, vrai et adorable Fils ;
et aussi le Saint Esprit Paraclet.
Toi, Christ, roi de gloire.
Toi, Fils éternel du Père.
Toi, qui a assumé la nature humaine pour la délivrer,
tu n’as pas redouté la matrice de la Vierge.
VI. Tu devicto mortis aculeo
Tu, devicto mortis aculeo,
aperuisti credentibus regna caelorum.
Tu ad dexteram Dei sedes, in gloria Patris.
Iudex crederis esse venturus.
[FR]
(chœur et basse)
Toi qui, en vainquant l’aiguillon de la mort,
as ouvert aux croyants le Royaume des cieux.
Toi qui est assis à la droite de Dieu, dans la gloire du Père.
Toi dont on croit que tu es le juge à venir
VII. Te ergo quaesumus
Te ergo quaesumus, tuis famulis subveni:
quos pretioso sanguine redemisti.
[FR]
(dessus)
Nous t’en prions donc : viens au secours de tes serviteurs,
que tu as rachetés par un précieux sang
VIII. Aeterna fac cum sanctis tuis
Aeterna fac cum sanctis tuis in gloria numerari.
Salvum fac populum tuum, Domine, et benedic hereditati tuae.
Et rege eos, et extolle illos usque in aeternum.
Per singulos dies benedicimus te:
et laudamus nomen tuum in saeculum,
et in saeculum saeculi.
[FR]
(chœur)
Fais qu’ils soient comptés parmi tes saints, dans la Gloire éternelle.
Sauve ton peuple, Seigneur, et bénis ton héritage.
Conduis les, et exalte les jusque dans l’éternité.
Chaque jour, nous te bénissons :
et nous louons ton nom à jamais,
et dans les siècles des siècles
IX. Dignare, Domine
Dignare, Domine, die isto sine peccato nos custodire.
Miserere nostri, Domine, miserere nostri.
[FR]
(basse, dessus)
Daigne, Seigneur, en ce jour, nous garder sans péché.
Aies pitié de nous, Seigneur, aies pitié de nous
X. Fiat misericordia tua
Fiat misericordia tua, Domine, super nos:
quemadmodum speravimus in te.
[FR]
(dessus, basse)
Que ta miséricorde, Seigneur, vienne sur nous :
selon l’espérance que nous avons mise en toi.
XI. In te, Domine, speravi
In te, Domine, speravi:
non confundar in aeternum.
[FR]
(chœur, haute-contre, taille et basse)
En toi, Seigneur, j’ai espéré :
que je ne subisse pas à jamais la confusion.
Marc-Antoine Charpentier, Motet pour les trépassés à 8, H. 311, "Plainte des âmes du Purgatoire”
Prélude
Miseremini mei, saltem vos amici mei,
quia manus Domini tetigit me.
Hei, mihi Domine,
usquequo non parcis mihi,
nec dimittis me ut glutiam salivam meam?
Hei mihi Domine,
cur faciem tuam abscondis,
et arbitraris me inimicum tuum?
Hei mihi Domine,
quare posuisti me contrarium tibi
et factus sum mihimet ipsi gravis?
Miseremini mei, saltem vos amici mei,
quia manus Domini tetigit me.
Ritournelle
Ah! poenis crucior nimis asperis,
ah! flammis uror nimis acribus,
quando dabis mihi solatium?
Quando dabis mihi refrigerium?
Ah! Domine, mutatus es mihi in crudelem.
Prélude
Miseremini mei, saltem vos amici mei,
quia manus Domini tetigit me.
André Campra, Messe de Requiem
I. Introïtus
Requiem æternam dona eis, Domine:
et lux perpetua luceat eis.
Te decet hymnus, Deus, in Sion,
et tibi reddetur votum in Ierusalem:
exaudi orationem meam,
ad te omnis caro veniet.
Requiem æternam dona eis, Domine:
et lux perpetua luceat eis.
[FR]
Donne-leur le repos éternel, Seigneur :
et que la lumière éternelle les illumine.
Dieu, il convient de chanter tes louanges en Sion,
et de t'offrir des sacrifices à Jérusalem :
exauce ma prière, toute chair ira à toi.
Donne-leur le repos éternel, Seigneur :
et que la lumière éternelle les illumine.
II. Kyrie
Kyrie, eleison.
Christe, eleison.
Kyrie, eleison.
[FR]
Seigneur, ayez pitié.
Christ, ayez pitié.
Seigneur, ayez pitié
III. Graduale
Requiem æternam dona eis, Domine:
et lux perpetua luceat eis.
In memoria æterna erit iustus:
ab auditione mala non timebit.
[FR]
Donne-leur le repos éternel, Seigneur :
et que la lumière éternelle les illumine.
Le juste restera dans un souvenir éternel :
duquel il n'a pas à craindre une mauvaise réputation
IV. Offertorium
Domine Iesu Christe, Rex gloriæ,
libera animas omnium fidelium defunctorum
de pœnis inferni et de profundo lacu:
libera eas de ore leonis,
ne absorbeat eas tartarus,
ne cadant in obscurum:
sed signifer sanctus Michael
repræsentet eas in lucem sanctam:
Quam olim Abrahæ promisisti, et semini eius.
Hostias et preces tibi, Domine,
laudis offerimus:
tu suscipe pro animabus illis,
quarum hodie memoriam facimus:
fac eas, Domine, de morte transire ad vitam.
Quam olim Abrahæ promisisti, et semini eius.
[FR]
Seigneur Jésus-Christ, Roi de gloire,
délivre les âmes de tous les fidèles défunts
des peines de l’enfer et de l’abîme sans fond :
délivre-les de la gueule du lion,
afin qu’ils ne soient pas engloutis par l’abîme
et qu’ils ne sombrent pas dans les ténèbres :
que saint Michel, le porte-étendard,
les introduise dans la sainte lumière :
Que tu as jadis promise à Abraham et à sa postérité.
Nous t’offrons, Seigneur,
le sacrifice et les prières de notre louange :
accepte-les pour ces âmes
dont nous faisons mémoire aujourd’hui :
Seigneur, fais-les passer de la mort à la vie,
Ainsi que jadis tu l’as promis à Abraham et à sa postérité.
V. Sanctus
Sanctus, Sanctus, Sanctus
Dominus Deus Sabaoth.
Pleni sunt cæli et terra gloria tua.
Hosanna in excelsis.
Benedictus qui venit in nomine Domini.
Hosanna in excelsis.
[FR]
Saint, saint, saint
le Seigneur, dieu des Forces célestes.
Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire.
Hosanna au plus haut des cieux.
Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur.
Hosanna au plus haut des cieux.
VI. Agnus Dei
Agnus Dei, qui tollis peccata mundi: dona eis requiem.
Agnus Dei, qui tollis peccata mundi: dona eis requiem.
Agnus Dei, qui tollis peccata mundi: dona eis requiem sempiternam.
[FR]
Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde : donne leur le repos.
Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde : donne leur le repos.
Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde : donne leur le repos éternel
VII. Post-Communio
Lux aeterna luceat eis, Domine,
cum sanctis tuis in aeternum,
quia pius es.
Requiem aeternam dona eis, Domine,
et lux perpetua luceat eis.
[FR]
Que la lumière éternelle luise pour eux, Seigneur,
au milieu de tes Saints et à jamais,
car tu es miséricordieux.
Donne-leur le repos éternel, Seigneur,
et que la lumière éternelle les illumine.
Au milieu de tes Saints et à jamais,
car tu es miséricordieux.
ORCHESTRA
a nocte temporis
DESSUS DE VIOLON
Joanna Husczca (concertmaster)
Izana Soria
Ortwin Lowyck
Marrie Mooij,
Isabelle Verachtert
HAUTE-CONTRE DE VIOLON
Manuela Bucher
Michiyo Kondo
TAILLE DE VIOLON
Maia Silberstein
BASSE DE VIOLON
Thomas Luks
Mathilde Wolfs
Edouard Catalan
FLUTES
Anna Besson
Sien Huybrechts
OBOES
Nele Vertommen
Frauke Elsen (*)
BASSOON
Josep Casadellà (*)
SERPENT
Patrick Wibart
BASS VIOL
Myriam Rignol
THEORBO
Gabriel Rignol
ORGAN
Marc Meisel
TRUMPETS
Julian Zimmermann
Olivier Mourault (*)
BASS TRUMPET
Simen Van Mechelen (*)
TIMPANI
David Dewaste (*)
(*): only during Te Deum by Charpentier
CHOIR
CHŒUR DE CHAMBRE DE NAMUR
DESSUS
Camille Hubert
Aurélie Moreels
Amélie Renglet
BAS-DESSUS
Wei-Lian Huang
Barbara Menier
Zoé Pireaux
HAUTE-CONTRE
Dominique Bonnetain
Branislav Racik
Jonathan Spicher
Gert-Jan Verbueken
TAILLES
Nicolas Bauchau
Peter De Laurentiis
Vincent Mahiat
Marc Manodritta
BARITONE
Kamil Ben Hsain Lachiri
Samuel Namotte
Jean-Marie Marchal
BASS
Pieter Coene
Etienne Debaisieux
Philippe Favett
main partners
Klara, KPMG, Nationale Loterij-meer dan spelen
festival partners
Brouwerij Omer Vander Ghinste, Interparking, Proximus, Yakult
public funding
BHG, Nationale Bank van België, Vlaamse Gemeenschap, Vlaamse Gemeenschapscommissie
cultural partners
Bozar, Concertgebouw Brugge, Davidsfonds, DESINGEL, Flagey, KVS, Muntpunt, Théâtre Les Tanneurs
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