art'uur imaginary mirror
Imaginary Mirror Koen Plaetinck

l'interview avec koen plaetinck

il est plus facile de comprendre un tableau montrant des baguettes qui volent par la fenêtre que les atrocités de la guerre Une musique sans compromis. Un mariage d’authenticité et d’innovation. La beauté et la créativité comme seuls objectifs. Avec leur tout nouveau duo ART’uur, les musiciens touche-à-tout Wim Van Hasselt et Koen Plaetinck – l’un trompettiste, l’autre percussionniste de formation – compensent le rythme rapide et le côté parfois superficiel des tâches journalières qui caractérisent la vie des musiciens professionnels. Avec passion, ils effectuent un travail en profondeur en tentant d’y réunir toutes les formes d’art. Leur premier projet, Imaginary Mirror, est présenté en première lors du Klarafestival 2020. Entretien avec Koen Plaetinck.

Imaginary Mirror

Parvati du compositeur anversois Wim Henderickx et Televisioniist de la compositrice canadienne Nicole Lizée dans deux compositions du duo ART'uur.

Wim Van Hasselt, trompettiste de formation, et Koen Plaetinck, percussionniste, se sont rencontrés pendant leurs études et ont tous deux joué comme solistes dans l’Orchestre du Festival de Budapest. Pour contrebalancer le travail effréné et parfois superficiel qui caractérise le quotidien des musiciens professionnels, ils ont décidé de créer leur propre duo : ART’uur. Leur but ? La recherche passionnée de profondeur et la rencontre de toutes les formes d’art.

Le premier spectacle d’ART’uur, Imaginary Mirror, est inspiré de la peinture Le Faux Miroir de René Magritte. Magritte dit que lorsqu’on regarde dans un miroir, l’image que l’on voit est déjà une interprétation. C’est la raison pour laquelle le reflet du miroir est toujours « faux » en quelque sorte. Wim Van Hasselt et Koen Plaetinck ont engagé sept compositeurs pour créer autant de nouvelles œuvres sur ce thème, qu’ils ont articulées autour d’un nouvel arrangement de Spiegel im Spiegel d’Arvo Pärt.

Imaginary Mirror aurait dû être présenté en première lors du Klarafestival 2020, mais a dû être annulé en raison de la crise sanitaire. Toutes les compositions ont cependant été enregistrées, et figurent sur l’album Imaginary Mirror publié en août 2020. Deux des sept nouvelles œuvres commandées par ART’uur sont aujourd’hui présentées en première en ligne lors du Klarafestival 2021, dans le cadre du concert Sound & Vision. Quelles sont ces compositions ? Parvati du compositeur anversois Wim Henderickx et Televisioniist de la compositrice canadienne Nicole Lizée.

 

Sacred Places III: Parvati, the Remover of bad Energy

Wim Henderickx est compositeur, percussionniste, chef d’orchestre et professeur de composition. Il a étudié la composition et la percussion au Koninklijk Conservatorium Antwerpen et la sonologie à l’IRCAM à Paris, ainsi qu’au Conservatorium voor Muziek de La Haye. Ses compositions sont souvent inspirées par d’autres cultures. Il a écrit des pièces d’opéra, de théâtre musical, des pièces pour orchestre, pour chœurs, et des œuvres de musique de chambre. L’électronique est souvent un élément important dans ses œuvres. Depuis 1996, Wim Henderickx est compositeur en résidence au Muziektheater Transparant. En 2013, il est devenu artiste en résidence de l’Antwerp Symphony Orchestra. Il enseigne la composition aux conservatoires d’Amsterdam et d’Anvers. Enfin, il est coach principal du cursus de composition annuel SoundMine, destiné aux jeunes compositeurs du centre Musica, Impulscentrum voor Muziek, en Belgique.

Televisioniist / Season 1 Episode 1

Nicole Lizée (composition and visuals)

La compositrice montréalaise Nicole Lizée crée de la musique nouvelle inspirée par un mélange éclectique d’Influences incluant les premières vidéos MTV, le turntablism, la culture rave, le glitch, Hitchcock, Kubrick, David Lynch, le courant psychédélique et le modernisme des années 1960. Elle est fascinée par les erreurs faites par les technologies démodées et bien usées, erreurs qu’elle « glitche », note et intègre dans des exécutions en direct. Les compositions de Nicole vont des œuvres pour orchestre et platiniste solo faisant appel à des techniques de DJ entièrement notées et intégrées dans un contexte de musique de concert, à d’autres combinaisons instrumentales inorthodoxes incluant la console de jeux vidéo Atari 2600, des omnichords, des stylophones et des pistes de karaoké. Dans son œuvre en évolution, dont la palette est vaste, elle explore des thèmes tels que la dysfonction, la résurrection d’éléments désuets et l’exploitation de l’imperfection et du glitch pour créer une nouvelle forme de précision.

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